Faudrait-il limiter les naissances pour lutter contre le réchauffement climatique ?

bébé naissance
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Une journaliste et féministe américaine estime qu’obliger les femmes à avoir des enfants est une source importante du réchauffement climatique depuis des centaines d’années.

Le réchauffement climatique trouve ses sources dans une multitude d’actions d’origine humaine. Selon l’icône féministe Gloria Steinem, une des raisons principales du réchauffement climatique serait la contrainte dont les femmes seraient victimes en ce qui concerne le fait d’avoir des enfants. Le réchauffement climatique, une question féministe ?

Le discours de Gloria Steinem semble un tantinet extrême, mais apporte tout de même un support de réflexion :

« Écoutez, ce qui cause la privation climatique, c’est la population. Si on n’avait pas systématiquement contraint les femmes à avoir des enfants non désirés ou pour lesquels elles n’ont pas de sentiments durant 500 ans de patriarcat, nous n’aurions pas à subir les problèmes de climat »,
explique l’intéressée pour le site Refinery 29.

En 1978, Gloria Steinem avait fait les choux gras de la presse après avoir longuement traité des multiples effets négatifs des règles sur les femmes et avait interrogé le monde à propos de ce qu’il pourrait se passer si les hommes pouvaient également avoir des règles du jour au lendemain.

Concernant le réchauffement climatique et la contrainte des femmes à avoir des enfants, la militante ne mâche décidément pas ses mots et rappelle à quel point les hommes et les femmes demeurent inégaux. Il faut également savoir que d’une manière générale, les personnes défendant la thèse du réchauffement climatique sont souvent partisanes du contrôle de la population.

« C’est la cause fondamentale du changement climatique. Même si le Vatican ne nous le dit pas. En plus de cela, comme les femmes font le gros du travail agricole dans le monde et sont aussi celles qui portent l’eau et nourrissent leurs familles et ainsi de suite, c’est un fardeau disproportionné », poursuit Gloria Steinem.

Sources : ContrepointsCourrier International