L’Exo Prothestic Leg, une prothèse d’un nouveau genre

Crédits : Behance / William Root / Exo Prosthetic Leg

Un tout nouveau genre de prothèse vient de voir le jour aux États-Unis. Créée par un designer tout juste diplômé, le but est de permettre à la personne qui la porte de mieux assumer son handicap grâce à un bel objet.

William Root le designer pense également aux inconvénients du port d’une prothèse classique : peu esthétique, lourd, onéreux, pour peu que la prothèse imite la couleur de la peau, la personne va rarement assumer de montrer ce faux membre s’il ne se rapproche que de loin d’une véritable jambe ou d’un bras.

William Root cherche donc à défier ces défauts en mettant au point une prothèse en titanium, à l’image des films de science-fiction, plus légère et plus esthétique.

Exo Prothestic Leg

« Exo Prothestic Leg » c’est le nom donné à ce projet. Le principe de base est de recréer un à un les éléments présents dans une prothèse classique. Pour ce faire, il s’appuie sur diverses technologies de pointe, comme celle qui permet de scanner l’extrémité d’un membre amputé pour pouvoir ensuite recréer un modèle en 3DIl sera donc positionné sur le moignon du membre manquant grâce à une emboîture sur-mesure.

Le scan FitSocket

À partir de ce scan 3D, le reste de la jambe peut être construit. Le laser du scan indique quelles sont les parties où la peau exerce le plus de pression afin d’adapter la construction de l’exosquelette en titanium. Le choix de ce matériau a été fait grâce à ses propriétés bio-compatibles, sa légèreté et sa résistance. Son montage sera adapté en fonction de chaque patient, c’est-à-dire que toutes les prothèses de ce type sont des pièces uniques.

L’Exo Prothestic Leg est encore à l’état de projet et n’est pas commercialisé. Les études sont nombreuses pour savoir s’il répond à tous les critères sanitaires et les normes imposées. De plus, il semble que son coût total soit onéreux du fait que les rotules mécaniques, qui servent de jonction entre les deux parties de la jambe, soient des éléments estimés à quelques milliers de dollars. Ces dernières ne peuvent pas être imprimées.

Source : Behance