Lève-tôt ou lève-tard ? C’est génétique !

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Le matin, quand le réveil sonne, pour certains il est tout simplement l’heure de se lever et ceux-ci ne se font pas prier. Pour d’autres en revanche, c’est une véritable torture. Le fait d’appartenir à l’une de ces deux catégories serait dû à des variations génétiques plutôt qu’aux habitudes de vie.

Pour les chercheurs du centre californien d’étude génétique 23andMe, le fait d’être un lève-tôt ou un lève-tard n’a pas grand-chose à voir avec nos habitudes de vie, mais pourrait s’expliquer par des mutations génétiques, comme ils le suggèrent dans leurs travaux publiés dans la revue Nature Communications.

Pour parvenir à cette conclusion, ils ont mené une large étude dite « d’association pangénomique » (GWAS en anglais, pour genome-wide association study) menée sur 89 283 personnes pour explorer leur génome. Ainsi, ils ont pu identifier une quinzaine de mutations génétiques spécifiquement associées aux personnes en bonne santé, ayant naturellement un réveil matinal. Près de la moitié de ces mutations génétiques sont localisées à proximité de gènes déjà connus pour réguler le rythme circadien.

« Plusieurs gènes qui sécrètent des produits régulant le rythme circadien étaient déjà connus, mais leur lien potentiel avec une préférence pour le matin n’était pas clair », déclarent les chercheurs. Leur étude n’a par ailleurs montré aucun lien de cause à effet entre le fait d’être matinal ou pas et d’éventuels troubles du sommeil ou problèmes de poids.

Sources : naturecommunications, metronews