Les actuels modèles numériques des tests de grossesse ont une vitesse de calcul comparable à celle d’un ordinateur ! Toutefois, il faut savoir que cette comparaison tient seulement si l’on évoque l’IBM PC, le tout premier ordinateur de la célèbre firme étasunienne.
Une bonne capacité de calcul
Pour une dizaine d’euros, il est possible d’acheter un test de grossesse. Toutefois, le prix variera en fonction des modèles et donc, de la rapidité du résultat. À l’intérieur du test, nous retrouvons un système aussi puissant qu’un ordinateur. Comme l’explique The Verge dans un article publié le 4 septembre 2020, ce système se compare au tout premier ordinateur de la firme IBM. Il s’agit de l’IBM Personal Computer (ou IBM PC) modèle 5150, un ordinateur produit à plusieurs millions d’exemplaires à partir de 1981. Celui-ci comportait un microprocesseur Intel 8088 cadencé à 4,77 MHz ainsi qu’une mémoire vive de 16 ko pouvant être portée à 256 ko.
Actuellement, les modèles numériques de tests de grossesse peuvent contenir différents composants comme un processeur, une mémoire vive, un petit écran LCD et une pile bouton. Or, certains modèles intègrent un microcontrôleur étonnamment sophistiqué. Disposant de seulement 64 octets de RAM, son architecture en pipeline permet néanmoins une instruction par cycle. Ainsi, ce type de microcontrôleur affiche d’assez bonnes performances, c’est-à-dire à la hauteur d’un processeur de 4 MHz.

Crédits : IBM / Wikipedia
Dans une présentation, Foone un utilisateur de Twitter a décortiqué un test de grossesse (voir ci-après). Selon l’intéressé, le test effectue des calculs probablement plus rapides que l’IBM PC.
So, with it open, we've got a single PCB here.
There's some kind of pill-looking thing to the left, a little LCD screen, and a I can see a battery on the other side. pic.twitter.com/WsuPI3pVsb— foone (@Foone) September 4, 2020
Une utilité assez relative
Le progrès autour des tests de grossesse a toutefois ses limites. En effet, ceux-ci fonctionnent encore avec une petite bande de papier. Cette dernière mesure la réaction chimique grâce à l’urine. Ainsi, l’humidité active la pile contenue dans le test, ce qui permet de l’allumer. Rappelons au passage que le test mesure le taux d’hormone chorionique gonadotrope avant de livrer son résultat.
Dans sa présentation, Foone évoque la présence de trois lampes LED et deux photo-capteurs servant à lire les lignes de la bande de papier. Or, cette manipulation permet de donner le résultat. Quant au processeur, à la mémoire vive et à l’écran LCD, ceux-ci sont présents seulement pour afficher le résultat en toutes lettres. Ainsi, les utilisatrices peuvent voir ce résultat de manière plus claire en comparaison avec une lecture directe de la bande pouvant parfois poser problème.