Les smartphones causeraient une dépendance à la dopamine, l’hormone du plaisir !

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Crédits : Pxhere

Selon un docteur en psychologie, se divertir au seul moyen du smartphone et des réseaux sociaux pourrait rendre accro. Rien de nouveau, sauf qu’il est ici question d’une dépendance à la dopamine, connue pour être un neurotransmetteur responsable de la sensation de plaisir.

Accro à la dopamine ?

Selon sa page LinkedIn, Cameron Sepah est titulaire d’un doctorat en psychologie. Ce dernier propose ses services à des chefs d’entreprise afin de se montrer plus efficace avec moins de stress. L’intéressé a publié un article le 7 août 2019 afin d’expliquer comment le circuit de la récompense se comporte avec l’utilisation du smartphones.

Cameron Sepah affirme que la consommation des réseaux sociaux et des smartphones en général occasionne une dépendance à la dopamine. Or, l’augmentation du temps consacré à ce genre d’activité nous rendrait finalement de moins en moins sensibles à cette hormone du plaisir. Autrement dit, utiliser excessivement les portables et les réseaux sociaux pourrait « blaser » les utilisateurs.

Crédits : Cameron Sepah/ LinkedIn

Quelle est cette méthode ?

L’intéressé préconise tout simplement le jeûne à la dopamine ou dopamine fasting en anglais. Selon un article publié par le Business Insider le 3 octobre 2019, Cameron Sepah regrette toutefois que ses déclarations aient été mal interprétées. En effet, diverses publications sur les réseaux estiment entre autres que les niveaux de dopamine des individus seraient supérieurs à une certaine norme et que cela pourrait être très dangereux.

Le docteur en psychologie a en réalité voulu pointer du doigt la consommation excessive des réseaux et des smartphones par une partie de la population des États-Unis. En effet, certains utilisateurs passent plus de 10 heures par jour accrochés à leur portable, se nourrissant de nombreux « divertissements rapides ». Or, ce serait ce besoin d’être diverti rapidement qui rendrait les individus moins sensibles à la dopamine. Par ailleurs, les effets qui en résultent ne seraient pas vraiment bienvenus : perte de concentration et d’attention, du contrôle des stimuli, etc.

Pour étayer son argumentation, l’intéressé a établi une comparaison avec les drogues dopaminergiques comme la cocaïne et la méthamphétamine. Celles-ci agissent sur les récepteurs de la dopamine comme une clé ouvrant une serrure et au fil du temps, régulent négativement ces récepteurs. Or, c’est justement cette régulation négative qui causerait cette perte de sensibilité à la dopamine. Rappelons au passage qu’en janvier 2019, une étude menée par une équipe du Michigan State University avait conclu que l’utilisation excessive des réseaux sociaux est comparable à la toxicomanie.

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