Des chercheurs américains ont mis au point un logiciel permettant aux robots de reconnaître leurs objets et ceux appartenant à d’autres robots ou personnes. Et si tous les robots devenaient capables de respecter les règles de propriété et autres normes sociales ?
Des robots capables de savoir vivre ?
Actuellement, la Science nous promet un avenir où notre quotidien sera en partie constitué d’interactions avec des robots, à la fois dans un cadre professionnel et dans la sphère privée. De plus, il est également question de robotique collaborative (ou cobotique), si bien que se pose la question de savoir s’il est nécessaire d’apprendre aux robots les traits d’un bon comportement en société.
Une équipe de chercheurs de l’Université de Yale (États-Unis) a évoqué ses travaux dans une publication du 10 janvier 2019 sur la plateforme arXiv. Il y est question d’un logiciel dont le but est de permettre aux robots de reconnaître – mais également de respecter – la notion de propriété.
Deux approches combinées
« Comprendre la propriété des objets, les permissions et les coutumes est l’un de ces sujets qui n’ont pas vraiment reçu beaucoup d’attention, mais qui seront essentiels à la façon dont les machines fonctionnent dans nos maisons, nos écoles et nos bureaux », a indiqué Brian Scassellati, participant au projet.
Dans leur présentation, les chercheurs disent avoir combiné deux algorithmes d’apprentissage automatique. Le premier utilise des règles explicites tandis que le second a recours à l’inférence bayésienne. Il s’agit d’une méthode par laquelle il est possible de calculer les probabilités de diverses causes hypothétiques à partir de l’observation des événements connus.
Ainsi, ces deux approches ont ensemble donné la possibilité de reproduire avec un robot la façon qu’ont les humains à reconnaître puis respecter la propriété d’autrui en utilisant à la fois des règles explicites ainsi qu’un apprentissage empirique. Les chercheurs ont indiqué avoir obtenu des résultats intéressants avec un robot collaboratif Baxter de chez Rethink Robotics. Mais ils estiment que d’autres modèles pourraient être dotés de la plateforme d’apprentissage.
Sources : Futurism – Futura Sciences
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