Les risques d’intoxication aux plantes décryptés par l’Anses

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Il y a peu, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a livré ses préconisations concernant la cueillette de plantes comestibles. Récemment, un sexagénaire est décédé suite à une erreur de jugement l’ayant conduit à ingérer une plante toxique.

Les recommandations de l’Anses

Avec les beaux jours, les adeptes de la cueillette sont de sortie. En revanche, il incombe de bien savoir identifier les espèces afin d’éviter les intoxications, comme c’est le cas pour les champignons. Ce 1er juillet 2019, l’Anses a publié ses recommandations afin de prévenir les accidents.

«Certaines plantes toxiques ressemblent à des plantes comestibles et peuvent être confondues avec ces dernières lors de cueillettes dans la nature mais également dans le jardin ou le potager», peut-on lire dans la publication.

Il est vrai qu’identifier les plantes est un exercice plutôt difficile. Il est en effet important de connaître la forme et la couleur des fleurs, des bulbes, des graines, des baies, des feuilles ou encore des racines, des éléments dont certains sont susceptibles de varier au cours des saisons. L’agence préconise entre autres d’éviter de consommer une plante avant d’être certain d’avoir identifié son espèce. Il est également question de stopper net la consommation d’une plante dont le goût s’est révélé être désagréable ou inhabituel. L’Anses estime également inopportun de cueillir « par brassées », car cela augmente les risques de mélange des espèces. Enfin, prendre une photo de la plante ramassée pourrait aider à son identification.

L’œnanthe safranée est l’une des trois plantes les plus dangereuses présentes en France !
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Environ 250 intoxications chaque année

Dans son document, l’Anses décrit le cas récent d’un homme de 63 ans décédé après avoir consommé une œnanthe safranée. Il s’agit d’une plante toxique, l’une des trois principales espèces dangereuses que l’on trouve en France. Or, la victime avait confondu cette plante avec un persil tubéreux, évidemment comestible.

Des incidents de ce type, l’Anses en a recensé plus de 250 chaque année depuis 2012. Ce sont au total pas moins de 1 872 cas de confusion alimentaire avec des plantes qui ont été enregistrés entre 2012 et 2018 ! Par ailleurs, toutes les tranches d’âge sont touchées, même les enfants de moins de six ans.

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