L’agence spatiale américaine a tout récemment dévoilé ses objectifs d’exploration spatiale concernant la décennie à venir. Il a été confirmé que des astronautes américains fouleront à nouveau le sol lunaire, mais pas avant dix ans.
Dans sa récente présentation diffusée en live, le vice-président des États-Unis Mike Pence a rappelé que son pays voulait envoyer des astronautes sur la Lune et sur Mars. Il a été clairement dit que si les États-Unis retournaient sur la Lune, il s’agissait d’y rester. Cela suggère donc l’établissement d’une colonie permanente.
Mike Pence a évoqué la construction d’une « passerelle orbitale lunaire », plus précisément un poste avancé d’exploration baptisé Lunar Orbital Platform-Gateway. Il s’agit d’une mini-station spatiale dont la capacité d’accueil est de quatre astronautes. Celle-ci devrait être assemblée en 2022 et sera normalement fonctionnelle dès 2024, afin de remplir sa mission d’avant-poste dans le cadre de futures explorations de la Lune, de Mars, mais également d’astéroïdes.
« Alors que nous visons une fois de plus notre voisin lunaire, nous ne nous contenterons pas cette fois de laisser des empreintes de pas. Le moment est venu d’établir une présence permanente autour de nous, et sur la Lune » a déclaré le vice-président.
Il faut savoir qu’avant de remarcher sur la Lune, la NASA a prévu plusieurs missions destinées à lancer le module Orion vers la Lune, ou encore effectuer un vol habité autour de la Lune. La date de la prochaine mission qui verra un Américain marcher sur la Lune a été annoncée : 2026, si tout se déroule comme prévu. Le président Donald Trump encourage d’ailleurs vivement ce projet. Ce dernier a affirmé que les États-Unis allaient rester le leader en termes d’exploration spatiale, et seront les premiers à visiter la planète rouge, ce qui semble être l’objectif final.
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