Les créateurs de « Wallace et Gromit » nous sensibilisent à la crise des océans

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Crédits : Greenpeace

Les créateurs de Wallace et Gromit se sont associés à Greenpeace pour nous sensibiliser à la crise des océans.

Surpêche, forages pétroliers, pollution plastique, perturbation des routes migratoires, les créatures marines sont aujourd’hui confrontées à de nombreux problèmes. Tous ont une origine commune : l’Homme. Pour nous sensibiliser davantage, l’association Greenpeace s’est associée aux studios Aardman, créateurs de Wallace et Gromit, ou encore de Shaun le mouton, pour développer une courte vidéo.

Un voyage de retour semé d’embûches

Le Voyage des Tortues nous raconte ici l’histoire d’une famille de tortues essayant simplement de rentrer chez elle. En cours de chemin, elle doit alors faire face à toutes sortes de menaces d’origine anthropique. Des personnalités comme Bella Ramsey (Game of Thrones), David Harbour (Stranger Things) ou encore Olivia Colman (The Crown) ont prêté leur voix aux personnages de la version anglaise.

« Je suis ravie d’avoir travaillé sur ce film poignant avec Greenpeace et Aardman, a déclaré Olivia Colman. C’est elle qui prête sa voix à la mère de la famille de tortues. Nos océans sont confrontés à de nombreuses menaces, dont je n’avais même pas conscience ».

« L’histoire de cette famille de tortues essayant de rentrer chez elle dans un océan en péril est une réalité pour tant de créatures marines dont l’habitat est détruit par les activités humaines, poursuit-elle. Si nous n’agissons pas maintenant, nous risquons de causer des dommages irréversibles à nos océans et de perdre des espèces pour de bon. J’espère que ce film inspirera plus de gens à agir pour protéger nos océans ».

 

Protéger 30 % de la planète d’ici à 2030

On rappelle également que la 15e Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB), aura lieu en octobre à Kunming, en Chine. Des négociations doivent normalement aboutir à l’adoption d’une feuille de route mondiale pour sauver la biodiversité.

Pour amorcer ces négociations, la CDB a publié ce lundi une première ébauche de texte. Plusieurs objectifs ont été proposés, dont un très ambitieux : protéger au moins 30 % de la planète d’ici à 2030.

« L’objectif est de stabiliser le taux de perte de biodiversité d’ici à 2030, puis de faire en sorte que cette biodiversité augmente de nouveau d’ici à 2050 en laissant les écosystèmes se régénérer », a déclaré Aleksandar Rankovic, chargé du dossier COP15.

Pour information, seulement 15% de la superficie terrestre mondiale et environ 3% des océans sont actuellement sous protection.

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