Un groupe de cachalots a été observé en train de se défendre contre une attaque de groupe d’orques affamées en utilisant un mécanisme de défense rare, mais efficace. Cette scène fascinante s’est déroulée au large des côtes de l’Australie-Occidentale, près du Bremer Canyon, et a été capturée par des personnes à bord d’un bateau d’excursion Naturaliste Charters.
Une attaque très rare
Les cachalots sont généralement considérés comme des prédateurs majeurs et sont rarement attaqués par d’autres espèces marines en raison de leur taille imposante et de leur comportement territorial. Cependant, il existe des rapports d’attaques réussies d’orques sur ces énormes baleines, bien que ces incidents soient rares à l’échelle mondiale et historique.
Les orques de la région de Bremer Canyon, en Australie occidentale, semblent notamment être plus audacieuses que la plupart et n’hésitent pas à s’attaquer à des créatures, ciblant souvent les femelles et les petits plutôt que les mâles, généralement plus agressifs. Récemment, des touristes ont pu assister à l’une de ces prédations impliquant quatre spécimens.
Déféquer pour sauver sa peau
Les cachalots, au nombre de cinq, semblaient d’abord épuisés et en difficulté pour rester ensemble et se protéger des attaquants. Ils peinaient aussi à remonter en surface pour reprendre leur souffle. Cependant, ces baleines ont rapidement mis en œuvre une stratégie défensive surprenante : la défécation défensive. Ce mécanisme de défense consiste à libérer un nuage géant de diarrhée dans l’eau pour dissuader les prédateurs.
La biologiste marine Jennah Tucker, présente à bord du bateau d’excursion, a expliqué que les cachalots, dont le régime alimentaire est principalement composé de calmars, produisent des excréments de couleur rougeâtre. Les cachalots bougent ensuite leur queue à travers la traînée d’excréments, ce qui déroute leurs prédateurs.
Les cachalots ont également adopté d’autres techniques de défense, telles que la formation d’une rosette où ils se regroupent étroitement avec leur tête au centre et leur queue déployée autour d’eux. Ce comportement désorientant aurait également contribué à dérouter les prédateurs qui ont finalement abandonné la partie de chasse.
Des orques se sont ainsi lancées dans une poursuite intense qui a mis en valeur leur puissance et leurs techniques de chasse d’élite, leur permettant de menacer le plus grand prédateur à dents de l’océan. Néanmoins, il semblerait que ces quatre baleines tueuses n’ont cette fois pas été à la hauteur des tactiques de défense des cachalots qui ont résisté grâce à leurs liens incroyablement forts et leur technique de défense inhabituelle.
Ces découvertes pourraient également ouvrir la voie à de nouvelles hypothèses concernant les échanges culturels et technologiques de l’époque. La présence d’une agriculture avancée et d’une organisation sociale structurée suggère que ce peuple pourrait avoir entretenu des interactions avec d’autres civilisations, favorisant le partage de savoir-faire et de techniques. L’étude approfondie des artefacts retrouvés dans les tombes et les bâtiments pourrait révéler des indices sur d’éventuels réseaux commerciaux ou alliances stratégiques, renforçant ainsi notre compréhension des sociétés néolithiques et de leur interconnexion à travers l’Asie.