Une récente étude s’attaque aux boissons « light », qui auraient un effet néfaste sur notre santé. Selon les chercheurs, le problème viendrait des édulcorants artificiels, sources de danger pour notre flore intestinale.
Les édulcorants artificiels sont autorisés dans de nombreux pays du monde, et sont présents dans la composition de diverses boissons gazeuses et autres sodas dits « light » (ou allégés). Or, une étude a été menée par des chercheurs israéliens (Université Ben Gourion du Néguev) et singapouriens (Université nationale de Singapour). Publiée dans la revue Molecules le 1er octobre 2018, elle pointe du doigt pas moins de 6 différents édulcorants artificiels !
« Dix suppléments sportifs contenant ces édulcorants ont également été analysés pour cette étude », ont expliqué les scientifiques.
La star des édulcorants n’est autre que le bien connu aspartame, accompagné d’autres tout aussi nocifs pour l’ensemble des bactéries intestinales. Rappelons que ces bactéries (bonnes et mauvaises) représentent une source d’équilibre pour notre microbiome ou flore intestinale. Les scientifiques n’ont pas hésité à affirmer que leurs recherches représentaient une preuve supplémentaire que les édulcorants artificiels pouvaient nuire à la santé humaine.
Pour arriver à leur conclusion, les chercheurs ont pratiqué des tests à l’aide de 6 différents édulcorants artificiels sur un « microbiome intestinal sain associé à une amélioration de la régulation hormonale, à l’absorption des nutriments, à la digestion et au fonctionnement du système immunitaire ».
Il a été prouvé que les quantités de toxines libérées étaient plus importantes lors d’une exposition du microbiome aux édulcorants. De plus, l’intensité de la production de ces mêmes toxines dépendait directement de la quantité d’édulcorants.
Ces recherches pourraient aider à mieux « comprendre la toxicité relative des édulcorants artificiels et les effets négatifs potentiels sur la communauté microbienne de l’intestin ». Ainsi, d’autres études devraient suivre pour déterminer précisément les conséquences directes de cette altération de la flore intestinale humaine.
Sources : Daily Mail – Medisite
Articles liés :