Il en existe plusieurs milliers à travers le monde, dont plus d’une centaine en France. Le robot assistant chirurgien Da Vinci fait l’objet d’un succès sans précédent depuis près d’une vingtaine d’années. Il a permis à son fabricant de posséder une capitalisation boursière gigantesque.
Le robot assistant chirurgien Da Vinci – utilisé pour la première fois en 1999 – est composé de deux parties. La première se situe au-dessus de la personne à opérer et est composée de trois bras manipulateurs (ou quatre selon les modèles) ainsi que d’une caméra endoscopique. La seconde partie située à quelques mètres de là est dotée d’un siège – où s’installe le chirurgien – et de deux écrans retransmettant en direct la vue en 3D de la caméra. L’intérêt principal réside dans le fait que le robot Da Vinci permet des opérations peu invasives, et donnant la possibilité d’effectuer davantage de chirurgie ambulatoire.
Il y aurait environ 4500 robots Da Vinci dans le monde – dont 125 en France. Et ce succès se poursuit avec de nouvelles installations de machines dans les hôpitaux. À ce jour, l’ensemble de ces robots ont effectué environ 5 millions d’opérations à travers le monde. Actuellement, son fabricant – la société américaine Intuitive Surgical – est à la tête d’une capitalisation boursière chiffrée à 65 milliards de dollars, malgré une importante polémique en 2013.
En effet, le robot Da Vinci est très cher, à savoir entre 750 000 et 1,85 millions d’euros selon les modèles. Par ailleurs, un modèle très performant à 1 million de dollars a été commercialisé en 2017 pour le marché européen, où l’achat des machines est à la charge des hôpitaux et n’est donc pas remboursé.
En revanche, Intuitive Surgical – forte de ses 2750 brevets – désire faire en sorte qu’une opération sur trois se déroule avec un robot chirurgien d’ici 2021. Mais l’entreprise voit dans son rétroviseur l’évolution de concurrents tels que Medtech (France) et Johnson & Johnson (États-Unis).
Sources : Le Figaro – Objetconnecte.net
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