Le coronavirus SARS-CoV-2 était présent sur le Diamond Princess jusqu’à 17 jours après le départ des personnes infectées !

navire Diamond Princess
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Selon les Centers for Disease Control (CDC) des États-Unis, le coronavirus SARSCoV-2 a persévéré longtemps sur le navire. Jusqu’à 17 jours après le départ des personnes infectées, les surfaces des cabines contenaient encore de l’ARN du coronavirus responsable de l’épidémie.

De l’ARN présent longtemps après le départ

En quarantaine depuis le début du mois de février 2020, le navire de croisière Diamond Princess a pendant quelques semaines été l’un des principaux épicentres de l’épidémie de Covid-19. Sur 3 711 passagers et membres d’équipage, 712 personnes ont été contaminées. Citons également les 7 décès recensés, représentant toutefois moins de 1 % de la population infectée.

Ce 26 mars 2020, le quotidien britannique The Independant a évoqué des recherches menées par les CDC américains. Or, les conclusions évoquent une présence d’ARN (acide ribonucléique) du coronavirus dans les cabines jusqu’à 17 jours après le départ des personnes infectées. Rappelons que l’ARN transporte des informations génétiques témoignant de la présence d’un virus. En revanche, un détail précis a son importance. L’ARN ne permet pas de savoir si le virus était toujours vivant durant cette période.

navire Diamond Princess 2
Pendant des semaines, le Diamond Princess a été le plus important « cluster » de l’épidémie de Covid-19 !
Crédits : NEO-NEED / Wikipedia

Stopper toute croisière

Les CDC ont également expliqué que les navires de croisière sont un environnement très favorable à la propagation d’épidémie, qui plus est dans le cas de maladies respiratoires. Ceci avait d’ailleurs été confirmé lors d’études antérieures. Il faut en effet savoir que le Diamond Princess a fait office de cas particulier. De nombreux chercheurs ont étudié la manière dont ce virus s’est comporté dans un environnement restreint et bien connu, contrairement à ce qui se produit actuellement sur la terre ferme.

Les responsables appellent à ce que tout le monde reporte à plus tard tout voyage sur de tels navires. L’objectif est ici de lutter contre la propagation du coronavirus SARSCoV2. Il faut savoir que si la majorité des 270 navires de croisière en service depuis le début de l’épidémie ont stoppé leur activité, certains continuent de sillonner les mers du monde.

Comme l’explique The Marine Executive, l’industrie de la croisière a suspendu ses activités à la mi-mars et ce pour une durée de 30 jours. Or, le fait est que les navires circulant encore sont à la recherche d’un port. Citons par exemple la mésaventure de la compagnie Oceania Cruises dont un des navires s’est vu refuser l’entrée du port de Santiago (Chili) et est finalement rentré à Miami (États-Unis) pour débarquer ses passagers.