Récemment, l’US Air Force a communiqué sur un de ses nouveaux projets. Il s’agit d’un véhicule aérien de combat sans pilote, contrôlé par une intelligence artificielle. Il s’agit d’une arme autonome de plus qui viendra renforcer l’armée des États-Unis.
Nom de code : Skyborg
Afin de renforcer sa flotte aérienne, l’US Air Force travaille actuellement avec le Strategic Development Planning and Experimentation Office (SDPE). Le but ? Mettre au point un prototype de véhicule aérien de type drone de combat. Celui-ci aura la particularité d’être contrôlé par une IA, mais il sera également low cost au niveau de sa fabrication.
Comme l’indique un communiqué de l’US Air Force publié le 27 mars 2019, le financement du projet Skyborg est arrivé en fin d’année dernière. Sauf incident, un prototype opérationnel devrait voir le jour avant la fin de l’année 2023. Une Capability Request for Information (CRFI) a d’ores et déjà été envoyée afin de réaliser une étude de marché et de faisabilité du programme.
Ben Tran, gestionnaire du programme Skyborg, désire que ce projet puisse « apporter une contribution importante au combat ». L’intéressé à également ajouté avoir connaissance du fait que les « adversaires proches investissent massivement dans l’intelligence artificielle et l’autonomie en général ».

Un projet encore balbutiant
Tout en restant assez vague sur la technologie employée, le communiqué mentionne que ces recherches pourront déboucher sur des algorithmes assez simples, capables de piloter les avions et contrôler ces derniers dans l’espace aérien. Des IA plus complexes pourraient en revanche faire leur apparition progressivement, et ce afin d’accomplir des tâches secondaires dans le cadre de missions. Ont tout de même été cités le programme Have Raider présenté sur un avion expérimental F-16 autonome en 2017, ou encore des systèmes de prévention automatique des collisions dans les airs et sur terre.
Un certain Matt Duquette de l’Air Force Research Laboratory (AFRL) a été désigné pour apporter son expérience au projet. Il a été choisi pour ses compétences en matière de contrôle, d’autonomie, de modélisation et de simulation de drones.
Rappelons qu’en 2018, 2400 personnes – dont Elon Musk – ont signé un engagement visant à ne pas construire de robots tueurs. Les scientifiques à l’origine de cette initiative ont averti que les progrès rapides de l’IA suggèrent qu’il est maintenant possible de construire des armes sophistiquées capables d’identifier, de suivre et de tirer sur des cibles humaines sans le consentement d’un superviseur humain.
Sources : Commercial Drone Professional – Siècle Digital
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