Le lait de cafard, superaliment du futur ?

Crédits : Kasya / Pixabay

De façon récurrente, les médias indiquent que la communauté scientifique attribue nouvellement des propriétés incroyables à certains aliments ou autre végétaux. Désormais, on parle du lait de cafard comme étant le superaliment du futur. Bon appétit bien sûr !

Le terme « Superaliment » est un mot à la mode lorsque l’on parle d’alimentation ou de santé. Tour à tour, des aliments comme le quinoa, l’acérola, la spiruline ou encore la baie de Goji ont retenu l’attention des adeptes du bien-être, dont les antennes se dressent à chaque fois qu’ils entendent un autre mot également plébiscité : « antioxydant ».

Mais que dire du lait de cafard, présenté comme le superaliment du futur ? Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe bel et bien une sorte de cafard qui « accouche » de ses petits et qui produit un genre de « lait », qu’une équipe de scientifiques internationaux (américains, canadiens, français, japonais et indiens) désirent à terme nous faire boire. Selon eux, ce lait de cafard serait quatre fois plus nutritif que le lait de vache.

Les recherches ont débuté il y a maintenant 10 ans, au moment où un chercheur de l’Université de l’Iowa, Nathan Coussens, remarque de petits cristaux brillants sortant de l’abdomen de certains cafards. Plus précisément, il s’agit de cafards appartenant à l’espèce Diploptera punctata, la seule connue à être vivipare, c’est à dire ayant un mode de reproduction similaire aux mammifères.

« Ces cristaux sont comme un repas complet. Ils contiennent des protéines, du gras et du sucre. Si on observe la séquence ADN des protéines, elles contiennent tous les acides aminés essentiels » explique le chercheur indien Sanchari Banerjee contribuant également à l’étude, dans les colonnes du Times of India.

On parle alors de « cristal protéiné », qui pourrait devenir une sorte de complément alimentaire adapté aux personnes en manques de certains nutriments, mais également aux férus de la salle de sport cherchant à augmenter leur masse musculaire.

Les scientifiques cherchent actuellement une façon de produire ce superaliment en grande quantité. Une question ridicule se pose désormais : mais comment « traire » un cafard ? Après l’alternative parfois contestée des laits végétaux, le lait de vache trouvera peut-être un autre concurrent sur le marché, qui sait ?

Sources : Konbini – Motherboard