La station spatiale Tiangong-1 devrait retomber sur Terre samedi, voici les zones potentiellement impactées

Crédit : Esa/Esoc

Dans les prochains jours, la station spatiale chinoise Tiangong-1, dont le contrôle a été perdu depuis presque deux ans, va toucher Terre. Alors que la date se précise, nous ignorons encore à quel endroit celle-ci retombera.

En janvier 2018, nous évoquions le fait que la station Tiangong-1, inactive depuis 2013 et hors de contrôle depuis mai 2016, allait retomber sur Terre. La retombée d’objets spatiaux arrive régulièrement, la plupart se désintégrant dans l’atmosphère. Seulement, dans le cas de la station spatiale Tiangong-1, ses 8,5 tonnes pour 10 m de long devraient faire en sorte que celle-ci touche partiellement terre, une trajectoire à suivre en temps réel sur la plateforme N2YO.

Si l’Aerospace Corporation estime que les débris de la station chinoise devraient retomber entre le 43e parallèle sud et le 43e parallèle nord, nous ne savons pas encore où exactement (voir ci-dessous).

Crédit : Esa/Esoc

La France a peu de chance d’être impactée par la chute de la station, mais selon Stéphane Christy, expert au Centre d’Orbitographie Opérationnelle du CNES de Toulouse, « cela concerne principalement l’extrême sud du pays, la Corse et des territoires d’Outre-Mer » avec « 1 chance sur 40 000 de tomber en Corse, 1 chance sur 308 000 de tomber en Martinique, 1 chance sur 138 000 de tomber sur la Réunion ».

En revanche, la date à laquelle la station va entrer dans l’atmosphère se précise, selon le Centre national d’études spatiales (CNES) et l’Agence spatiale européenne (Esa). Ainsi, Tiangong-1 devrait toucher terre entre le 29 mars et le 3 avril, avec une forte occurrence pour le samedi 31 mars. Par ailleurs, l’incertitude sur le lieu de l’impact devrait se poursuivre jusque dans les quelques heures qui précéderont l’arrivée de la station.

Crédits : CNSA

Enfin, rappelons que Tiangong-1 n’arrivera pas en un seul morceau, comme l’explique Stéphane Christy, évoquant une fragmentation à une altitude de 80 km et le fait que quelques morceaux comme les réservoirs pourraient effectivement arriver entiers sur la surface.

Sources : Sud OuestL’Usine Nouvelle