La sonde spatiale TESS de la NASA se lance à la recherche de nouvelles planètes !

Crédits : NASA Television / NASA website

Le satellite TESS de la NASA s’est embarqué mercredi, visant une orbite qui s’étend jusqu’à la Lune, dans une quête pour trouver de nouveaux mondes autour d’étoiles voisines qui pourraient contenir de la vie.

Le télescope Transiting Exoplanet Survey Satellite – ou TESS – prend aujourd’hui la relève de Kepler, bientôt en retraite. L’instrument balayera presque tout le ciel pendant au moins deux ans, braquant ses objectifs sur les étoiles les plus proches et les plus brillantes. Son but est de trouver et d’identifier des planètes en orbite semblables – pourquoi pas – à la Terre. Des centaines de milliers d’étoiles seront donc scrutées, avec l’espoir que des milliers d’exoplanètes seront donc révélées dans notre arrière-cour cosmique.

« Le ciel deviendra plus beau, plus impressionnant, il y a forcément des planètes en orbite autour des étoiles que nous voyons scintiller la nuit », note le plus haut administrateur scientifique de la NASA, Thomas Zurbuchen. Les découvertes de TESS et d’autres missions, a-t-il précisé, nous rapprocheront de la réponse aux questions que nous nous posons depuis des milliers d’années : la vie existe-t-elle ailleurs dans l’Univers ? Si tel est le cas, cette vie est-elle microbienne, ou plus avancée ?

Crédits : NASA

Mais TESS ne cherchera pas la vie en elle-même, puisqu’il n’est pas conçu pour ça. La sonde se présente plus comme une éclaireuse, capable de dénicher les cibles potentielles – celles qui orbitent dans la zone dite « habitable » de leur étoile. Ces dernières seront ensuite observées par d’autres télescopes plus grands et plus puissants, dont le télescope spatial James Webb de la NASA, héritier d’Hubble, qui devrait être lancé en 2020.

Ces télescopes scruteront ensuite les atmosphères de ces planètes pré-sélectionnées à la recherche des ingrédients essentiels à la vie : de la vapeur d’eau, de l’oxygène, du méthane ou encore du dioxyde de carbone. TESS, de son côté, s’appuiera sur la même méthode de transit que celle utilisée par Kepler, observant des plongées régulières et éphémères des luminosités stellaires qui indiqueraient la présence d’une ou plusieurs planètes.

« Tess nous dira où regarder et quand regarder », résume George Ricker, du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Grâce à ce nouveau satellite, les astronomes prévoient de plus que doubler le compte planétaire confirmé de Kepler – déjà de plus de 2 600 – dès que les quatre caméras à grand-angle du télescope commenceront leurs observations scientifiques au début de l’été. Contrairement à TESS, Kepler ne pouvait parcourir qu’une petite portion du ciel. Rappelons que le recensement total des exoplanètes se chiffre actuellement à plus de 3 700 confirmations.

Source