La photo incroyable d’un lion de mer se retrouvant dans la gueule d’une baleine

baleine
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Il y a quelques jours, Chase Dekker observait les baleines en Californie. Jusqu’au moment où un lion de mer malchanceux qui passait par là se retrouva malencontreusement à l’intérieur de la gueule du cétacé.

Dans la baie la baie de Monterey, en Californie, baleines à bosse et lion de mer se partagent un met de choix : l’anchois. À l’heure des hostilités, les petits poissons se rassemblent en une boule compacte dans le but de maximiser leur chance de survie. Les prédateurs, eux, n’ont plus qu’à se servir. Pour les baleines à bosse, la stratégie est la suivante : surgir des profondeur la gueule grande ouverte et happer un maximum de poissons en atteignant la surface. Les lions de mer sont au courant. Et en général, ils s’écartent. Mais il arrive parfois qu’il y ait des accidents.

Le lion de mer qui se prenait pour un anchois

Cette incroyable scène a été capturée il y a quelques jours par le photographe animalier Chase Dekker, alors en pleine observation des baleines avec l’agence de tourisme Sanctuary Cruises. Sur cette photo, partagée sur Facebook et sur Instagram le 23 juillet dernier, on observe alors un lion de mer, un peu étourdi, happé par l’un des cétacés. « J’étais en extase, explique le photographe. Je venais de capturer un moment que je ne reverrai probablement jamais. Tous les lions de mer se sont écartés du passage, sauf un« .

Une proie impossible à avaler

Le problème, c’est que lorsqu’elles évoluent la gueule grande ouverte, les baleines ne peuvent pas vraiment voir ce qu’il y a devant elles. Celle-ci, dit-il, n’a bien évidemment jamais refermé ses mâchoires sur le lion de mer, qui a pu en réchapper. Il aurait de toute façon été impossible pour le cétacé de l’engloutir. Son oesophage, même dilaté, ne dépasse pas les 40 centimètres de largeur, tandis qu’un lion de mer peut peser jusqu’à 450 kg. On imagine alors difficilement le pauvre animal « passer dans le goulot ». Les baleines à bosse n’ont également pas de dents capables de déchiqueter la chair, mais des fanons permettant de filtrer l’eau de mer.

Tout est bien qui finit bien donc. Enfin, sauf pour les anchois. La scène, fortuite, n’est pas sans nous rappeler la mésaventure subie par le photographe animalier Rainer Schimpf qui, il y a quelques semaines, s’est lui aussi retrouvé dans la gueule d’une baleine en Afrique du Sud. Fort heureusement, le cétacé (un rorqual de Bryde) s’est rapidement aperçue que cet homme n’était pas une sardine, le recrachant finalement quelques secondes plus tard.

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