La grippe aviaire H5N1 de retour dans une Chine en pleine lutte contre le coronavirus !

La grippe aviaire H5N1 impacte principalement les volailles Crédits : Jibi44 / Wikipédia

Les autorités chinoises ont dévoilé le retour de la grippe aviaire H5N1 dans une province limitrophe à celle où est apparu le coronavirus 2019-nCoV. Les experts estiment qu’il s’agit ici d’une souche hautement pathogène qui pourtant, n’affecterait pas facilement les humains. Autrement dit, il n’y aurait pas de raison de s’inquiéter outre mesure.

Aucun cas humain de grippe H5N1

Selon un article du South China Morning Post publié le 2 février 2020, la Chine fait face à une nouvelle épidémie de grippe aviaire H5N1. Celle-ci intervient alors que le pays est actuellement aux prises avec le coronavirus de Wuhan. Selon les autorités locales, le virus H5N1 est apparu dans la ville de Shaoyang, située dans la province du Hunan. Or, cette dernière se trouve proche de la province du Hubei, foyer de l’épidémie du coronavirus.

Une première ferme a été impactée, contenant 7 850 poulets dont 4 500 sont déjà morts. Les autorités désirent désormais abattre pas moins de 18 000 volailles situées dans la zone où s’est déclarée l’épidémie. Pour l’heure, aucun cas humain n’a été rapporté par les autorités chinoises.

Crédits : Pxhere

Qu’est ce que H5N1 ?

« Les virus grippaux aviaires, porcins et autres virus grippaux zoonotiques chez l’homme peuvent causer des infections bénignes des voies respiratoires supérieures (fièvre et toux), une production précoce d’expectorations pouvant rapidement évoluer vers une pneumonie grave, un choc septique, un syndrome de détresse respiratoire aigu voire le décès. La conjonctivite, les symptômes gastro-intestinaux, l’encéphalite et l’encéphalopathie ont également été signalés à des degrés divers selon le sous-type » peut-on lire dans une publication de l’OMS de 2018.

Le virus de la grippe aviaire H5N1 – souvent surnommé « bird flu » – provoque de graves maladies respiratoires, principalement chez les oiseaux. Celui-ci a été détecté pour la première fois en 1996 chez des oies en Chine. Particulièrement mortel pour les volailles, le virus H5N1 est néanmoins transmissible à l’Homme. Toutefois, selon l’OMS, le virus atteint très difficilement les humains et il s’agit de cas d’exposition directe avec des animaux infectés. Heureusement, la transmission interhumaine efficace n’existe pas concernant ce virus.

En 2016, nous classions le virus H5N1 parmi les 15 agents pathogènes les plus dangereux pour l’Homme. Si le virus en question nous atteint difficilement, celui-ci est tout de même mortel à hauteur de 60 % ! Le fait est que notre système immunitaire n’est pas habitué à combattre ce sous-type viral. Ainsi, l’OMS garde un œil sur le développement de cette maladie et met l’accent sur la prévention pour éviter la propagation.

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