S’exprimant lors de l’ouverture de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique COP24 à Katowice, en Pologne, Sir David Attenborough a exhorté les décideurs à agir pendant qu’il était encore temps. Sans quoi « la civilisation risque de s’effondrer ».
Le monde entier, ou presque, a les yeux rivés sur Katowice, en Pologne, où se tient jusqu’au 14 décembre la 24e Conférence sur le climat (COP24). Une réunion au sommet tandis que les derniers comptes-rendus sur le climat signés du Giec, ou encore de l’ONU ne laissent présager rien de bon. Ce fut également la teneur des propos de Sir David Attenborough. Lors d’un discours d’ouverture, l’écrivain et naturaliste britannique a en effet tenu à rappeler l’urgence de la situation climatique.
Notre futur entre les mains des dirigeants
« En ce moment, nous sommes confrontés à une catastrophe d’origine humaine à l’échelle mondiale. Notre plus grande menace depuis des milliers d’années, a-t-il rappelé. Si nous n’agissons pas, l’effondrement de nos civilisations et l’extinction d’une grande partie du monde naturel sont à l’horizon ». Attenborough s’est notamment exprimé au nom du peuple. Des messages de citoyens du monde entier exprimant leurs craintes quant au futur de notre monde ont par ailleurs été visionnés par les principaux dirigeants.
« Les peuples du monde ont parlé. Leur message est clair. Le temps est compté. Ils veulent que vous, les décideurs, agissiez maintenant, a poursuivi Attenborough. Leaders du monde, vous devez diriger. La poursuite de nos civilisations et du monde naturel dont nous dépendons est entre vos mains ».

« Relevons le défi et finissons le travail que le monde exige de nous »
De son côté, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a également repris les conclusions de son dernier rapport. Les principaux pays en mesure de faire une différence majeure dans la lutte contre le réchauffement de la planète ne semblent en effet pas faire assez. Ces derniers vont notamment devoir tripler leurs efforts pour tenter d’atteindre les objectifs fixés par les Accords de Paris.
« Il est clair que nous sommes bien en dehors du cap. Nous avons besoin de plus d’action et plus d’ambition, s’est-il exprimé. Nous n’avons pas le temps de négociations sans limites… Relevons le défi et finissons le travail que le monde exige de nous ».
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