La Société Générale et le Crédit Agricole sont les deux banques françaises les plus avancées en matière de carte bancaire biométrique. Que faut-il savoir sur ce nouveau moyen de paiement ?
En cours d’expérimentation
En mars 2019, nous évoquions la banque britannique Natwest qui s’apprêtait à lancer sa carte biométrique. Outre-Manche, 200 clients de cette banque font l’objet d’une phase de test depuis la mi-avril. En France, une banque semblait être en avance sur la question : la Société Générale. Celle-ci avait évoqué son intention de tester une carte biométrique en fin 2018.
Dans un communiqué du 13 juin 2019, le Crédit Agricole a annoncé sa volonté d’expérimenter la carte biométrique et va être le premier à passer à l’action dans notre pays. Dans un premier temps, 200 clients de la caisse régionale Crédit Agricole Touraine Poitou vont participer à la phase de test. À terme, cette banque devrait commercialiser ce type de carte en masse dès 2020.
En quoi consiste cette carte ?
Le but de la carte biométrique est d’augmenter le niveau de sécurité, et il s’agit d’atteindre un niveau encore inédit par rapport aux cartes à code et au paiement sans contact (technologie NFC). Cette nouvelle carte est dotée d’un capteur d’empreinte digitale, permettant de se passer de code. Il est également question d’apporter le niveau de sécurité nécessaire afin de s’affranchir des limites de paiement liées au paiement sans contact.
Il faut savoir que les données concernant les empreintes du client seront stockées localement sur la carte et non dans une base de données de la banque. Néanmoins, le client devra se rendre en agence pour procéder à sa configuration. Évidemment, il ne s’agit pas d’un système totalement infaillible. Mais en revanche, le piratage de ce genre de technologie est loin d’être à la portée de tout le monde.
Par ailleurs, il semble que la carte bancaire biométrique s’inscrive dans la continuité des solutions de paiement mobile telles qu’Apple Pay, Google Pay, etc. En effet, ces dernières offrent déjà un niveau de sécurité plus élevé que les cartes habituelles, et nécessitent une authentification par empreinte ou par reconnaissance faciale afin d’autoriser les paiements.
Sources : La Tribune – Presse Citron
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