Les pêcheurs et gardes-pêche suisses tendent de sauver quelques spécimens de poissons parmi les milliers ayant trouvé la mort dans le Rhin. Cette hécatombe serait due à une température trop élevée de l’eau.
La vague de chaleur en Europe ne semble pas faiblir, comme en témoigne l’article de la Radio Télévision Suisse (RTS) du 7 août 2018. En raison de la canicule, des milliers d’ombres communs et de truites ont été retrouvés sans vie dans le Rhin entre le lac de Constance et la ville de Schaffhouse.
Depuis l’annonce de cette hécatombe, les autorités (gardes-pêche) soutenues par les pêcheurs sont sur le terrain jour et nuit pour tenter de limiter les dégâts en récupérant des spécimens ayant survécu par le biais de pêches de sauvetage. Le fait est qu’une tonne de poissons a déjà succombé depuis le début du mois d’août.
« Des températures de l’eau de plus de 20 degrés représentent déjà un facteur de stress pour la plupart des espèces de poissons », peut-on lire sur le site de la Fédération Suisse de Pêche.
Les pêches de sauvetage ont vocation à récupérer les poissons survivants afin de les relâcher ailleurs, plus précisément au niveau de six emplacements plus frais situés à l’embouchure des rivières. Dans sa publication, la Fédération Suisse de Pêche a également conseillé à la population locale de ne pas puiser de l’eau dans la rivière pour arroser les terrains, et a demandé aux baigneurs de ne pas fréquenter les eaux plus fraîches afin de ne pas perturber les poissons.
La FSP est par ailleurs très en colère contre son homologue allemand, accusé de profiter de la situation pour capturer davantage de poissons. Les animaux recherchent en effet davantage de fraîcheur dans les eaux plus profondes côté allemand. Déjà en 2003 lors de la dernière canicule, 90 % du cheptel avait été décimé, ce qui irrite particulièrement les responsables du côté suisse.
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