Jeff Bezos dévoile le nouveau design de son alunisseur visant à retourner sur la Lune en 2024

Lune
Crédits : Blue Origin

Blue Origin, la société spatiale privée de Jeff Bezos, a récemment détaillé ses plans visant à s’établir sur la Lune. Elle a également dévoilé le tout nouveau design de son alunisseur, baptisé « Blue Moon ».

Destination Lune

La « course à la Lune » est plus que jamais relancée. Tout le monde la convoite : Russes et Chinois en tête. La NASA également, pressée par le Congrès américain, qui demande à ce que son agence spatiale retourne sur la Lune avant 2024. Le secteur privé pourrait d’ailleurs être de la partie, à l’instar de Blue Origin, la société de Jeff Bezos (l’homme le plus riche du monde). L’enseigne fait moins de bruit que les autres, mais semble tracer son petit bonhomme de chemin. Blue Origin travaille depuis trois ans sur projet d’alunisseur, dont les premiers détails viennent d’être dévoilés.

« Voici Blue Moon », s’est exprimé l’homme de 55 ans lors d’une présentation tenue hier à Washington. L’engin, soutenu par quatre pieds, pèsera un peu plus de trois tonnes à vide, et pourra transporter environ 3,6 tonnes de charge utile jusqu’à la surface lunaire. On apprend également qu’un grand réservoir d’azote liquéfié occupe son centre. Le véhicule sera capable de transporter plusieurs instruments scientifiques, quatre rovers autonomes et un futur véhicule sous pression destiné au transport des astronautes.

« C’est un véhicule incroyable qui ira sur la Lune », a déclaré le fondateur d’Amazon. L’alunisseur devrait normalement s’intégrer dans la coiffe de la nouvelle fusée Blue Origin, qui testera son nouveau moteur BE-7 – d’une poussée de 4,5 tonnes – au cours de cet été.

Sur la Lune avant 2024 ?

Jeff Bezos n’a pas annoncé de date précise pour le premier lancement du projet, mais Blue Origin semblerait, peut-on lire, capable de répondre à l’objectif ambitieux du président Trump de renvoyer des Hommes sur la Lune d’ici 2024. Si la NASA ne présente pas de plan sérieux au cours de ces prochains mois, il se pourrait alors que le Congrès américain se rabatte sur le secteur privé.

L’objectif sera alors de pouvoir alunir sur le pôle sud de la Lune, où la présence de gisements de glace a été confirmée en 2018. L’eau pourrait en effet y être exploitée pour produire de l’hydrogène, qui pourrait ensuite alimenter l’exploration future du système solaire. « Un problème fondamental à long terme est que nous allons manquer d’énergie sur Terre, a déclaré Bezos lors de l’événement. Ce n’est que de l’arithmétique. Cela arrivera. La solution, dit-il, sera alors de chercher ailleurs des sources d’énergie dans le système solaire ».

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