Avant l’apparition des cartes mémoires sur les consoles de jeu, les cartouches n’avaient pas la possibilité de sauvegarder la partie en cours, ce qui constituait un véritable problème ! La Super Nintendo faisait partie de ces consoles, bienvenue dans les années 90 !
Le japonais ayant laissé éclairée sa Super Nintendo (Super Famicom au Japon) était un fan du jeu Umihara Kawase sorti en 1994, soit il y a plus de 20 ans. Dans les années 90, la fonction sauvegarde n’était pas encore démocratisée dans les jeux vidéo.
« Je suis sûr que ma première version d’Umihara Kawase, sortie sur SNES il y a plus de 20 ans, tourne depuis plus de 180 000 heures. Si le courant est coupé, je vais perdre toutes mes données. Probablement », explique celui qui se fait appellé Wanikun sur Twitter.
Aujourd’hui, la sauvegarde sur consoles n’est plus un problème, mais à l’époque de la Super Nintendo, rares furent les cartouches proposant une réelle capacité de sauvegarde. Ainsi, certaines cartouches embarquaient de la SRAM (Static RAM) avec des batteries lithium-ion. La SRAM conservait les données de sauvegarde, mais après déchargement de la batterie, les données disparaissaient.
Ce fût le cas du jeu Umihara Kawase, mais aussi de The Legend of Zelda : A Link to the Past sorti en 1992 qui avait une SRAM de 64 Kb (kiloblocks !). D’ailleurs, il parait que les batteries des cartouches peuvent être encore changées. Wanikun, quant à lui, indique avoir débranché une seule fois sa console à l’occasion d’un déménagement, alors que sa cartouche semblait avoir encore de la batterie.
Cependant, ce petit système représentait une mini-révolution, car auparavant, il fallait sans cesse noter un mot de passe à chaque fois que l’on voulait quitter une partie et le rentrer à nouveau pour retrouver son avancée dans le jeu.
Voici une vidéo de démonstration du jeu The Legend of Zelda : A Link to the Past, sur laquelle il est possible de voir les trois espaces de sauvegarde prévus pour le joueur :
Sources : Nippon Connection — RocketNews 24
Crédit photo : Wanikun sur Twitter