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Au Japon, un code-barres sur l’ongle pour les personnes âgées qui se perdent

Crédits : Pixabay

Dans une petite ville du Japon, un tout nouveau système permet aux personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou encore de démence de ne plus se perdre. Un code-barres contenant les informations d’identité, de contacts téléphoniques et de domiciliation est accolé à l’un de leurs ongles.

Au nord de Tokyo, au Japon, on retrouve la ville d’Iruma et ses 150 000 habitants. Afin d’empêcher aux personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer, de démence ou de toute autre condition pouvant entraîner une désorientation de se perdre, la ville a mis en place un tout nouveau système. Un mini code-barres est apposé sur un ongle de la main ou du pied. Celui-ci contient toutes les informations nécessaires en cas de perte dans la ville. Un système très insolite et qui soulève tout de même quelques questions éthiques.

Il s’agit là d’un service gratuit lancé par le service d’assistance sociale de la ville d’Iruma afin d’aider les familles à retrouver leurs proches égarés. « Pouvoir fixer ce code sur un ongle est un grand avantage », déclare un responsable municipal. « Il existe déjà des étiquettes d’identité fixées sur certains vêtements et chaussures, mais les gens ne les portent pas toujours ». Identité, numéro de téléphone des proches ou encore adresse du domicile sont des informations directement consultables par les services de police sur cette petite étiquette d’un centimètre de côté.

Une mesure qui vient en réponse au net vieillissement de la population que connaît le Japon où l’on prévoit qu’une part de 40 % de la population serait senior (plus de 65 ans) en 2060. Autre problème lié, le nombre croissant d’accidents de la route mortels impliquant des conducteurs âgés. Au Japon, 4,8 millions de personnes de 75 ans ou plus utilisent toujours leur permis de conduire. Ces étiquettes « code-barres » peuvent rester collées à l’ongle pendant une durée de deux semaines, et ce, même si elles sont mouillées.

Source : AFP

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Rédigé par David Louvet-Rossi