Suite au buzz médiatique autour du record du baccalauréat décroché à seulement 9 ans grâce à la pédagogie de la société ISOSET, nous avons voulu aller au-delà du phénomène et comprendre qui se cache derrière ce nom. Entre promesse d’accomplissement scolaire, formations en informatique pour entreprises et programmes destinés au grand public, ISOSET occupe un champ large qui suscite autant de fascination que de questionnements.
Notre enquête s’est articulée autour des nombreuses interrogations qui circulent actuellement, dans les médias comme dans l’opinion, au sujet de cette société.
Petite enfance : prouesse ou pression précoce ?
Nous avons cherché à comprendre la place accordée au bien-être des enfants, la nature de l’accompagnement proposé et, surtout, la manière dont ces jeunes vivent un tel événement et cette performance hors norme.
Dès le départ, un constat s’impose : ISOSET n’en est pas à son premier coup d’éclat. Avant le baccalauréat à 9 ans, il y a eu deux autres à 12 ans, un autre avant 14 ans, trois masters (bac+5) obtenus avant 16 ans, un doctorat à 17 ans, et actuellement deux thèses en cours menées par des adolescents de 16 et 18 ans. Autant d’exemples qui montrent que, même si l’approche est encore qualifiée d’« expérimentale » par la société, elle repose déjà sur une expérience suffisante pour avoir du recul.
Ce recul se manifeste surtout dans l’accompagnement des enfants. Familles, enseignants et même certains jeunes concernés que nous avons rencontrés insistent tous sur l’importance donnée au développement personnel, avec un suivi régulier par des pédopsychiatres et une attention particulière à l’harmonie entre vie scolaire, sociale et familiale.
La clé de cette pédagogie : réduire le temps d’apprentissage à environ deux heures par jour et ne pas sous-estimer les capacités de compréhensions des enfants.
Ce gain de temps libère de larges plages pour les activités extrascolaires – sportives, artistiques ou simplement ludiques – indispensables à la socialisation. « L’amitié entre enfants n’est pas une question de niveau d’études », souligne un proche.
Lors de notre enquête, enseignants, proches et élèves ont dressé le même constat : ces jeunes apparaissent souriants, épanouis et respirant la joie de vivre. Un proche de la
détentrice du nouveau record souligne qu’elle a obtenu 20/20 au grand oral du baccalauréat, une performance qui révèle son aisance et sa stabilité. Selon lui à cet âge, l’enfant ne comprend pas la notion de stress.
Voir une enfant de 9 ans s’adresser avec aplomb devant un jury d’adultes en dit long sur l’environnement qui l’entoure : un cadre épanouissant où grandissent assurance et confiance. Soutenue par une vie familiale et sociale solide, elle mène son parcours avec sérénité.
Ces enfants évoluent dans un environnement normal, familial et scolaire, aux côtés de camarades de leur âge. La pédagogie ISOSET vient simplement se greffer à ce cadre, sans l’isoler, tout en veillant à préserver les relations avec leurs pairs, jugées essentielles à leur équilibre.
Nous avons également rencontré un jeune ayant obtenu son bac à 12 ans. Polytechnicien (informatique à l’EPFL) à 16 ans, docteur en informatique à 17 ans, diplômé en droit à la Sorbonne la même année, avocat et titulaire d’un doctorat à Oxford, il affirme profiter pleinement de ses plus belles années. Avec humour, il explique qu’il n’a plus les obligations d’étude qui pèsent souvent à son âge et que, grâce à cette pédagogie, il a pu mener de front deux spécialités : informatique et droit.
Un responsable d’ISOSET nous a également confié que le choix de la France est pleinement assumé, malgré les nombreuses sollicitations venues de l’international. Selon lui, le pays a toujours été perçu comme un précurseur, un berceau d’innovations et d’exploits appelés à rayonner bien au-delà de ses frontières.
À travers ces témoignages, nous avons pu vérifier qu’ISOSET a su trouver un juste équilibre entre excellence académique et enfance préservée.
Formation grand public : promesse de réussite ou marketing trop ambitieux ?
Outre ses programmes destinés à la petite enfance, ISOSET donne également des formations en informatique pour le grand public. Lors de notre enquête, nous avons été surpris de voir d’un côté des records mondiaux pulvérisés et des avis clients très positifs, et d’un autre côté
des accusations de formation bâclée. Comment une école à la pointe de la pédagogie pourrait délivrer des formations bâclées ? Nous avons tenté de démêler le vrai du faux.
Notre attention s’est portée sur la réussite des étudiants et sur les éléments qui différencient réellement l’approche d’ISOSET de celles d’autres organismes.
Un article peu élogieux, paru il y a un certain temps, a jeté le doute. Récemment, à l’occasion de la médiatisation du bac à 9 ans, cet article a refait surface, comme si quelqu’un cherchait à écorcher la réputation d’Isoset. Après vérification, ce texte a pourtant été jugé diffamatoire à deux reprises par la justice. Sur le terrain, les étudiants que nous avons
rencontrés – sur un échantillon couvrant une vingtaine d’années d’expérience – affirment que la formation « a changé leur vie », leur faisant gagner plusieurs années précieuses dans leur carrière.
En discutant avec les responsables d’ISOSET, j’ai rapidement compris que l’auteur de cet article avait été induit en erreur par quatre anciens étudiants qui n’avaient pas réglé leurs frais de formation, donnant ainsi un avis biaisé et peu objectif. À l’inverse, les témoignages recueillis auprès de plusieurs promotions successives se révèlent unanimes et marqués par l’enthousiasme :
- « Ça a changé ma vie. »
- « J’ai aujourd’hui une carrière de rêve à laquelle je n’aspirais même pas avant cette formation. »
- « J’ai vraiment gagné plusieurs années dans ma vie grâce à cette formation. »
- « Avant ISOSET, je pensais que certaines carrières m’étaient fermées. Aujourd’hui, je travaille dans une grande entreprise internationale », confie un ancien élève.
J’ai également été impressionné par les moyens mis en place : un professeur pour moins de vingt étudiants en moyenne, et pour chacun un suivi personnalisé.
Il est important de souligner que ces formations relèvent exclusivement du secteur privé : elles ne bénéficient d’aucune subvention de l’État, ce qui rend encore plus marquant le niveau de moyens et d’accompagnement mis à disposition des étudiants.
Un autre élément a retenu mon attention : lors de mes échanges avec les responsables et enseignants, j’ai perçu un état d’esprit positif et une attitude bienveillante. Ils affirment rester ouverts à une conciliation, même avec les jeunes à l’origine de ces critiques, soulignant surtout que ce genre de pratiques peut priver d’autres personnes d’opportunités réelles.
Rien d’étonnant, dès lors, à ce que la formation grand public reflète la même qualité que celle mise en œuvre pour la petite enfance. Historiquement, j’ai découvert que la formation grand public a précédé celle pour la petite enfance, qui s’est inspirée de son ADN. Les deux approches partagent en réalité le même esprit, au point d’apparaître comme des méthodes jumelles, guidées par la recherche d’efficacité et d’accompagnement sur mesure. Le fait que certains professeurs interviennent dans les deux volets d’activité renforce encore cette cohérence et garantit une qualité homogène des résultats.
Formation pour entreprises : le pilier discret d’ISOSET
ISOSET déploie aussi une large activité de formation pour entreprises : systèmes d’information, cybersécurité, business intelligence, pilotage de projets…
Ce domaine, moins médiatisé, constitue pourtant le cœur économique de l’entreprise. De nombreux témoignages de professionnels évoquent une réelle valeur ajoutée, confirmant l’image d’une société aussi tournée vers le monde économique que vers la pédagogie pour enfants. Et ici encore, on retrouve le même ADN et les mêmes ingrédients pédagogiques : recherche d’efficacité, réduction du superflu et accompagnement personnalisé.
« Ce qui fait la différence avec ISOSET, explique un manager en test logiciel, c’est la capacité à aller droit au but sans perdre de temps sur l’accessoire. »
Conclusion
ISOSET se trouve aujourd’hui à un tournant. Depuis 17 ans, la société multiplie les exploits, mais restait concentrée sur ses programmes et ne souhaitait pas communiquer avant d’avoir obtenu plusieurs résultats tangibles. Ce déficit de communication a ouvert la porte à la diffamation : un média, à l’origine de formules comme « drôle de méthode », « coup de communication », « ISOSET revendique »… a cherché à discréditer cette pédagogie malgré des résultats incontestables. Cet article, jugé diffamatoire à deux reprises par la justice, a été repris sans recul par une minorité de médias. Mais la grande majorité ont su garder la clarté nécessaire et reconnaître la valeur réelle de la démarche. Pourtant, avec les résultats accumulés, ISOSET n’a plus rien à prouver.
À mes yeux, ISOSET est une force pédagogique discrète mais solide, qui mérite d’être protégée et accompagnée pour continuer à transformer durablement le paysage éducatif et professionnel.
