Un nouvel insecte nommé en référence à Donald Trump à cause de sa coiffure

Montage SciencePost / Capture vidéo

Un biologiste a récemment nommé un hétérocère en s’inspirant de Donald Trump. Il a en effet été frappé par la ressemblance entre les écailles dorées sur la tête de l’insecte et la chevelure de l’actuel Président américain.

Neopalpa donaldtrumpi est un petit papillon de nuit de neuf millimètres découvert il y a quelques mois par Vazrick Nazari, un biologiste canadien. Son habitat s’étend du sud de la Californie à la Basse-Californie, au Mexique. Frappé par la coiffe de l’insecte rappelant la chevelure dorée de l’actuel Président américain Donald Trump, il décida de le nommer Neopalpa donaldtrumpi. Non pas comme un hommage, explique le chercheur dans la revue zoologique ZooKeys, mais pour attirer « davantage l’attention sur la protection d’habitats fragiles aux États-Unis qui abritent encore beaucoup d’espèces inconnues et sur le rôle de la taxonomie dans la compréhension de cette microfaune ».

Neopalpa donaldtrumpi est la première espèce animale à recevoir un nom scientifique faisant référence à Donald Trump même si un papillon découvert l’année dernière au Pérou avait été surnommé de manière informelle « Trumpapillar » à cause du duvet jaune orangé qui le recouvrait. L’ancien Président Barack Obama est en revanche plus représenté. Vous retrouverez notamment Tosanoides obama, un poisson de récif corallien d’Hawaï et Aptostichus barackobamai, une mygale qui vit dans les forêts de Redwoods du centre et du nord de la Californie.

Neopalpa donaldtrumpi s’inscrit aujourd’hui dans l’ordre d’insectes le plus répandu et le plus largement connu dans le monde comprenant entre 155 100 et 174 233 espèces décrites (dont près de 7 000 en Europe et 5 000 en France). Ils se caractérisent par trois paires de pattes et par deux paires d’ailes recouvertes d’écailles. Comme les abeilles et la plupart des pollinisateurs, ces petits papillons sont malheureusement en forte régression dans une grande partie du monde, principalement en raison de l’intensification des pratiques agricoles (monocultures, pesticides…).

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