L’énorme cadavre d’un animal marin échoué sur une plage a été retrouvé par des habitants craignant une pollution des eaux. L’animal, dans un état de composition avancé, ne permet pas son identification.
Ce mardi 9 mai, les habitants de l’île indonésienne de Seram se sont retrouvés nez à nez avec une créature de 15 mètres de long en train de se décomposer sur la plage. Asrul Tuanakota, un homme de 37 ans, a été le premier à découvrir l’animal mort et l’a même confondu avec un bateau échoué lorsqu’il l’a aperçu pour la première fois, selon le quotidien local Jakarta Globe.
Depuis quelques jours, de nombreuses photos et vidéos ont investi la toile et ont été vues des centaines de milliers de fois, mais le mystère reste entier : de quelle espèce s’agit-il ? En effet, il est quasiment impossible à l’œil nu de déterminer l’espèce à laquelle l’animal appartient, tant son état de décomposition est avancé.
Le 11 mai, des scientifiques sont arrivés sur le site afin de prélever quelques échantillons de l’animal. S’agit-il d’une baleine, d’un cachalot ou d’un calamar géant ? En tous cas, le cadavre repose sur la plage, à moitié dans l’eau qui rougit petit à petit. Le risque de pollution des eaux est fortement craint par la population locale. Des militaires surveillent actuellement la zone alors que les habitants ont réclamé l’aide des pouvoirs publics pour les aider à rapidement retirer le corps de l’eau, puis le détruire.
Selon Mashable, un scientifique s’est déjà exprimé sur le sujet en la personne de Marcus Chua, chercheur au Musée d’Histoire Naturelle Lee Kong Chian de Singapour. L’intéressé estime que l’animal en question est sûrement une « vraie baleine », surnom donné aux cétacés à fanons, une sous-catégorie incluant par exemple les baleines à bosse et les baleines de Minke.
Il faut savoir que lorsque de grands animaux marins meurent dans l’eau, ceux-ci sont dévorés par tous types de charognards, mais s’ils s’échouent sur le littoral, l’issue du corps est différente. En effet, ces derniers restent là et se décomposent ou sont évacués par les hommes pour des questions de santé publique ou dans un but scientifique.
Sources : Mashable – Le Huffington Post