Inde : le voile sur le mystère des chiens bleus enfin levé !

Crédits : Navi Mumbai Animal Protection Cell sur Facebook

Il y a près d’une dizaine de jours, une ONG locale indienne a publié des photos d’un chien devenu bleu après avoir plongé dans une rivière pour trouver de la nourriture. Les autorités en charge du dossier sont parvenues à résoudre le mystère entourant cet évènement.

Le 12 août 2017, Arati Chauhan, la directrice de l’association Navi Mumbai Animal Protection Cell, a publié des photos surprenantes sur Facebook. Celles-ci montraient un chien errant arborant un pelage bleu clair ! Ce chien aurait nagé dans une rivière traversant la ville de Navi Mumbai dans l’ouest de l’Inde.

Cette rivière n’est autre que le Kasadi, que l’association a déjà dénoncé par le passé en raison de sa piètre qualité. Une enquête a été menée par le Maharashtra Pollution Control Board (MPCB) et a établi qu’au total, cinq chiens ont plongé dans la rivière en quête de nourriture et sont ressortis de l’eau avec une teinture bleue.

Le quotidien local Hindustan Times indique que la zone industrielle de Navi Mumbai contient un millier d’usines dont les activités sont relatives aux produits pharmaceutiques, agroalimentaires ainsi qu’à l’ingénierie. Une de ces usines aurait donc relâché dans l’eau du Kasadi une sorte de colorant bleu entrant dans la fabrication de plusieurs produits comme des détergents.

Crédits : Navi Mumbai Animal Protection Cell sur Facebook

Les chiens se seraient alors introduits dans l’enceinte de l’usine malgré une clôture fermée. Un des agents du MPCB a par ailleurs déclaré avoir « demandé aux propriétaires de l’usine de s’assurer qu’aucun animal ne puisse entrer à nouveau afin que cet incident ne se reproduise pas ».

En raison des pollutions engendrées, la société gérant l’usine a été sommée de nettoyer entièrement le site en une semaine. Cependant, cette sanction est bien trop légère pour les ONG de protection de la faune qui estiment que d’autres animaux (oiseaux, reptiles) auraient pu être gravement impactés. Ajoutons que si l’entreprise fautive est dans l’obligation de nettoyer son site, la rivière restera quant à elle dans un mauvais état.

Sources : Sciences et Avenir – La Dépêche