Il y a quelques jours, une scène complètement surréaliste a été immortalisée en vidéo sur l’autoroute A86 en Seine-Saint Denis (93). Un homme a été filmé roulant à plus de 85 km/h au guidon… d’une trottinette ! S’il paraît saugrenu de rappeler que cela est totalement interdit, certains semblent ne pas le savoir.
Les images ont fait le buzz sur le Web
« Là on est sur l’A86, et il y a un mec en trottinette qui est à 85 km/h à côté de moi », déclarait en direct l’auteur de la vidéo (voir en fin d’article) publiée le 11 janvier 2019, par un certain RAEZ taxi de parince sur Twitter.
Jeans, basket, veste légère et cagoule, telle était la tenue de l’individu lancé à pleine vitesse sur sa trottinette électrique. Évidemment, l’homme ne portait aucune protection, debout sur l’engin. Le taxi, compteur de son automobile à l’appui, double le deux-roues à 90 km/h – soit la vitesse maximale autorisée – tout en s’indignant. Au premier abord, la scène paraît si incroyable que l’on pourrait douter de l’authenticité de la vidéo. En revanche, l’appareil filmé est une trottinette Dualtron Thunder pouvant justement atteindre les 85 km/h en vitesse de pointe, et ce grâce à son double moteur de 5400W !

Crédits : E-ride
Dans l’illégalité la plus totale
Il faut savoir qu’en ce qui concerne les scooters et autres motos, rouler sur l’autoroute nécessite une cylindrée d’au moins 125 cc. De plus sur la route, peu importe le type et la catégorie du deux-roues motorisé, la loi oblige les usagers à conduire avec un permis et un véhicule homologué – carte grise, immatriculation – tout en portant une série de protections. Par exemple, le port du casque et de gants est obligatoire, même pour une cylindrée de 50cc qui n’est même pas censée dépasser les 49 km/h !
Non seulement l’individu en trottinette n’est pas autorisé à rouler sur l’autoroute, mais surtout, la vitesse à laquelle son engin file le met gravement en danger. Effectivement, les risques d’accident sont grands, pouvant également impliquer d’autres véhicules roulant à des vitesses encore plus élevées. Outre l’absence de protections, l’individu se tient debout sur son engin, ce qui n’est pas un gage de maîtrise totale de ce dernier comme cela peut être le cas avec un scooter ou une moto. Plus étonnant encore : pour son délit, l’intéressé risque « seulement » une amende de 2e classe, allant de 35 euros à 135 euros.
Sources : France 3 régions – Presse Citron
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