Les hommes ayant des varices sur les testicules ont plus de risques d’avoir un infarctus

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Une récente étude américaine indique que les hommes ayant des varices sur les testicules (varicocèle) sont davantage exposés à un risque de maladies cardiovasculaires.

« La varicocèle testiculaire est une dilatation des veines situées au niveau du cordon spermatique, lui-même localisé au niveau de chaque bourse. Dans 9 cas sur 10, elle survient du côté gauche. Les symptômes de la varicocèle sont une augmentation du volume du testicule atteint, une sensation de lourdeur au niveau de celui-ci, des douleurs plus présentes en fin de journée ou à l’effort, une gêne de nature esthétique »,
une définition de Santé-Médecine.

Selon une étude de l’École de médecine de l’Université de Stanford (États-Unis) ayant fait l’objet d’une publication dans le British Medical Journal le 1er décembre 2017, les hommes atteints de varicocèle ont plus de chance de développer de l’hypertension artérielle. Également, ces mêmes hommes pourraient présenter un syndrome métabolique, du diabète et un taux de cholestérol trop important. Il s’agit d’une somme de facteurs liés à l’occurrence des maladies cardiaques.

Dans le cadre de leurs recherches, les scientifiques ont analysé les bilans médicaux de plus de 77 millions d’hommes américains, des données issues de diverses compagnies d’assurance maladie. Ainsi entre 2001 et 2009, les chercheurs ont identifié 4 400 cas d’hommes ayant reçu des soins pour des varices aux testicules. Après une comparaison de ces profils avec ceux n’étant pas atteints de varicocèle, les chercheurs ont pu déterminer que les hommes ayant des varices aux testicules avaient un taux plus élevé de cholestérol et de diabète et présentaient davantage de risques de développer des maladies du cœur. Cependant, cela concernait seulement les patients souffrant d’infertilité et ayant des douleurs.

Du côté des causes, les chercheurs indiquent que « l’apparition de varices au niveau du scrotum est liée à un taux de testostérone trop bas, un symptôme souvent associé aux maladies cardiaques et au syndrome métabolique constituant une première hypothèse de causalité », dans un long communiqué de l’Université de Stanford.

Sources : MedisiteAllodocteurs