Il y a peu, un AmĂ©ricain de 86 ans a louĂ© les services d’une sociĂ©tĂ© spĂ©ciale afin d’acheminer son ADN sur la Lune. Cet individu a en effet un rĂŞve plutĂ´t atypique : se faire cloner par des extraterrestres afin que son clone se retrouve dans un zoo intergalactique en tant que reprĂ©sentant de l’espèce humaine.
Des obsèques spatiales, mais pas seulement
Reprenant le nom de la citĂ© imaginaire des Oris dans la sĂ©rie Stargate SG-1, la sociĂ©tĂ© Celestis, créée en 1994 Ă Houston (États-Unis), envoie des cendres des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es dans l’espace. Depuis une trentaine d’annĂ©es, l’entreprise a rĂ©alisĂ© dix-sept de ces vols spatiaux dits commĂ©moratifs dans le cadre d’obsèques spatiales.
Rappelons au passage que le concept obsèques spatiales (ou d’enterrement spatial) a d’abord Ă©tĂ© proposĂ© par l’auteur de science-fiction Neil R. Jones dans son roman The Jameson Satellite (1931). Ce mĂŞme concept a ensuite Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© Ă la fin des annĂ©es 1970, puis rĂ©alisĂ© pour la première fois Ă la fin des annĂ©es 1990.
Il faut dire que les vaisseaux de Celestis ont des destins assez variĂ©s. Certains se retrouvent sur la Lune, d’autres orbitent autour de la Terre tandis que certains finissent pas errer dans l’espace et son infini. Par ailleurs, les requĂŞtes des clients eux-mĂŞmes peuvent Ă©galement varier et ainsi sortir du cadre habituel des obsèques spatiales.
Un clone pour reprĂ©senter l’espèce humaine
Comme l’explique le New York Times dans un article du 7 novembre 2023, Kenneth Ohm, un ancien professeur de physique de 86 ans, vient d’envoyer son ADN sur la Lune Ă l’aide de Celestis. Cet AmĂ©ricain espère que des extraterrestres retrouvent un jour sa gĂ©nĂ©tique et tentent d’effectuer un clonage.

Crédits : mik38 / iStock
La finalitĂ© du rĂŞve de l’individu est que son clone deviennent le fier reprĂ©sentant de l’espèce humaine au sein d’un zoo intergalactique. Visiblement plein d’humour, Kenneth Ohm a Ă©galement dĂ©clarĂ© avoir rĂŞve d’ĂŞtre clonĂ© un millier de fois pour crĂ©er une armĂ©e de clones qui pourraient se dans l’Univers.
Si son idĂ©e peut paraĂ®tre ridicule au premier abord, il faut savoir qu’elle n’est en thĂ©orie pas si loufoque. Premièrement, les humains en apprennent toujours davantage sur le clonage au fil du temps. Ensuite, dans la mesure oĂą la possibilitĂ© que d’autres civilisations intelligentes existent ailleurs dans l’Univers n’est pas Ă©cartĂ©e, il n’est pas si insolite de penser qu’au moins une de ces civilisations maĂ®trise des techniques de clonage incluant des humains.