Un hamburger au goût de chair humaine, ça vous tente ?

Crédits : RWA / Pixabay

À l’occasion de la nouvelle saison de la série The Walking Dead, un cuisinier anglais a créé un hamburger au goût de chair humaine. Depuis ce 30 septembre 2014, ce met est disponible à Londres et les clients font la queue pour le goûter.

« C’était comme goûter un veau au pic de sa jeunesse, pas tout bébé, mais pas encore arrivé à l’âge adulte ». Déclaration tirée de l’ouvrage « Jungle Ways » de William Seabrook (1884-1945), explorateur, journaliste et surtout cannibale. Il aurait écrit cette remarque après avoir persuadé un étudiant en médecine de lui donner à manger un bout de sa propre chair (New York Daily News).

Pour parfaire votre envie (ou votre dégout), le tueur cannibale japonais Issei Sagawa disait de la chair humaine qu’elle « fondait dans ma (sa) bouche comme du thon cru dans un restaurant de sushis ». Miam !

S’inspirant de ces écrits et témoignages croustillants, le chef cuisinier James Thomlison a créé un burger dont la viande aurait exactement le goût de la chair humaine. Il apparait fréquent que les cannibales comparent la chair humaine à de la viande de porc ou de veau, exprimant un goût doux et sucré. Le chef cuisinier a donc élaboré un hamburger à base de viande de porc, de foie de poulet et d’os à moelle.

« Ces burgers ont vraiment du goût, mais ils ont un goût différent. Ce n’est pas quelque chose qu’on a l’habitude de manger… Ce n’est pas un goût fort de bœuf, ce à quoi on pourrait s’attendre. (…) La combinaison de veau et de porc donne la sensation que vous n’avez jamais mangé une viande pareille», explique le cuisinier.

Le mardi 30 septembre 2014, la première dégustation a eu lieu dans un endroit dans l’est de la ville de Londres, tenu secret jusqu’au dernier moment. Un lieu rebaptisé « Terminus tavern », appellation donnée en référence au « Terminus » emblématique de la série The Walking Dead.

Des commentaires bien évidemment élogieux sont véhiculés sur le hashtag [#TerminusTavern] — ICI

Bon appétit !!

Sources : HuffingtonPostLa Dépêche