La guerre comme seule menace à la colonisation de Mars, selon Elon Musk

Crédits : Pixabay

Dans une longue interview accordée au magazine GQ, Elon Musk, qui possède Tesla, SpaceX ou encore SolarCity, a parlé de ses sujets favoris, l’Hyperloop, la voiture autonome, mais surtout de la colonisation de Mars. Et pour ce dernier sujet, il identifie une seule menace, la guerre.

Il a beau être tourné vers l’avenir et vouloir améliorer le monde grâce à la technologie, Elon Musk craint que cette technologie ne soit au cœur de ce qu’il considère comme la principale menace à la colonisation de Mars, la guerre. Car c’est bien sur ce sujet qu’il s’est le plus étendu au cours d’une longue interview accordée au magazine GQ, dans laquelle il confie redouter l’avènement de l’intelligence artificielle.

Pour Elon Musk, la possibilité de coloniser Mars ne fait aucun doute, si l’humanité va bien, et ce, dans une vingtaine d’années à peine. « Il y a une fenêtre qui pourrait être ouverte pendant une longue période ou un court laps de temps où nous pourrions avoir la possibilité d’établir une base sur Mars. Avant que quelque chose n’arrive et tire la technologie vers le bas » confie-t-il. Car il considère qu’une possibilité de guerre et de peuples qui s’entre-déchirent est une réelle menace à la fois pour l’Homme, mais aussi pour l’avenir de la technologie.

« Je ne pense pas qu’on puisse écarter l’éventualité d’une troisième guerre mondiale. Vous savez, en 1912, on annonçait une nouvelle ère de paix et de prospérité, on évoquait un âge d’or, la guerre était finie. Et puis il y a eu la première guerre mondiale, suivie de la seconde, et enfin la guerre froide. Donc, je pense qu’on devrait admettre la possibilité d’une troisième guerre mondiale, et que si elle se produisait, ce serait sans doute bien pire que tout ce qui est arrivé auparavant. Admettons que des armes nucléaires soient utilisées. Il pourrait y avoir un mouvement social anti-technologique très puissant » estime-t-il.

En déclarant cela, Musk rappelle que l’évolution technologique n’est pas toujours forcément bénéfique pour l’Homme, et il entend sensibiliser les scientifiques et l’opinion publique à la question de l’évolution de l’IA. En ce sens, il a d’ailleurs co-fondé OpenAI, un organisme à but non lucratif qui vise à développer l’intelligence artificielle en la gardant sous contrôle et en encourageant les chercheurs à partager leurs recherches.

Source : GQ