L’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) s’est brièvement réfugié dans un vaisseau Soyouz jeudi 16 juillet 2015, pour se mettre à l’abri de débris d’un satellite russe passant à proximité.
Sandra Bullock vous le dira mieux que nous, mieux vaut éviter les débris dans l’espace. Leur nombre devient problématique, obligeant les agences spatiales à réfléchir à des moyens de nettoyer l’espace pour éviter la catastrophe. Jeudi, l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) a connu une mésaventure presque similaire au film Gravity. Le passage de débris d’un satellite russe a obligé l’équipe, par mesure de sécurité, à se mettre à l’abri dans un vaisseau Soyouz.
« L’équipage de la Station spatiale internationale a repris le cours normal des opérations après avoir reçu le feu vert du centre de contrôle, suite au passage à proximité de débris spatiaux à 12 h 1 GMT », a indiqué la Nasa dans un bref communiqué. C’est la quatrième fois seulement qu’un équipage a ainsi évacué la station par précaution.
Les débris spatiaux même minuscules peuvent provoquer des dégâts catastrophiques en cas de collision. En rejoignant Soyouz, si un tel scénario catastrophe devait se produire, les membres d’équipage de la station spatiale pourraient ainsi rejoindre la Terre au cas où la station ne serait plus habitable.
Parmi ces débris spatiaux, plus de 200 000 objets de l’ordre du cm ont été répertoriés et plus d’un million pour les débris de l’ordre du millimètre. Des déchets dont la durée de vie peut parfois monter à plusieurs siècles selon leur orbite.
Source : NASA
