Grâce au MIT, les voitures autonomes pourront se repérer sous la neige et dans le brouillard !

route neige
Crédits : Pixnio

Lorsque la météo s’en mêle, les voitures autonomes éprouvent parfois de grandes difficultés à circuler. Des chercheurs du MIT ont mis au point un nouveau système de géolocalisation. Celui-ci est doté d’un radar permettant aux véhicules de se repérer en fonction de la composition du sol où se trouve la route.

Un radar à pénétration du sol

La plupart des véhicules autonomes utilisent des capteurs et/ou des caméras LIDAR afin de déterminer où se trouve la route. Malheureusement, lorsque le temps n’est pas au beau fixe, des difficultés apparaissent. Par temps de neige ou en présence de brouillard, les voitures autonomes ont beaucoup de mal à se repérer. Afin de résoudre ce problème, des chercheurs du Computer Science and Artificial Intelligence Lab (CSAIL), du MIT, testent actuellement un nouveau dispositif, selon un communiqué publié le 24 février 2020.

Il s’agit du Localizing Ground Penetrating Radar (LGPR), ou localisation radar à pénétration du sol. Ce système permet l’envoi d’ondes en direction du sol afin de déterminer sa composition ainsi que sa structure. Ensuite, ces données sont utilisées afin de générer une cartographie. Or, le fait est que ce radar fonctionne très bien même si la route est couverte par une couche de neige ou masquée par un épais brouillard.

radar sol autonome
Crédits : CSAIL / MIT

Un dispositif qui n’aime pas la pluie

« Le LGPR peut quantifier les éléments spécifiques [présents dans le sol, ndlr] et les comparer à la cartographie qu’il a déjà afin de savoir exactement où il est, sans avoir besoin de caméras ou de lasers » a déclaré Teddy Ort, un des étudiants ayant participé au projet.

En revanche, il faudra encore patienter quelque temps avant qu’un tel dispositif puisse équiper les voitures autonomes. En effet, le CSAIL l’a seulement testé sur un véhicule à faible vitesse et sur une route de campagne fermée à la circulation. De plus, il y a un problème que les chercheurs devront absolument résoudre. En effet, cette technologie se montre moins performante par temps de pluie lorsque l’eau s’est infiltrée dans le sol bordant la route.

Dans un avenir proche, le LGPR pourrait éventuellement s’imposer devant le LIDAR dans l’accompagnement des voitures autonomes. Le cas échéant, celui-ci pourrait fonctionner avec d’autres systèmes et donc, venir compléter un équipement.

Voici une vidéo de présentation du projet publiée par le CSAIL :

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