Google donnera 20 millions de dollars au premier qui posera son engin sur la Lune en 2017

Crédits : Prototype SpaceIL

Lunar XPrice : Google donnera 20 millions de dollars au premier qui posera son engin (spatial) sur la Lune en 2017 sans qu’il ne se crashe. Le véhicule devra également pouvoir effectuer 500 mètres et envoyer des images et vidéos haute résolution sur Terre.

La fondation PRIZE a pour objectif de favoriser l’innovation dans tous les domaines et à grande échelle en offrant des prix à ceux qui parviendront à proposer les meilleures solutions aux défis baptisés XPRIZEs. Annoncé en 2007, le Google Lunar XPRIZE (GLXP) est actuellement le XPRIZE dont la dotation est la plus élevée avec un total de 30 millions de dollars dont les deux tiers iront à l’équipe qui la première remplira le défi suivant : se poser sur la Lune, se déplacer de 500 mètres à sa surface et transmettre vers la Terre des images et vidéos en haute définition. Les cinq finalistes viennent d’être dévoilés, anéantissant les espoirs de onze autres équipes du monde entier. Il ne reste plus qu’à y aller.

Sur les seize équipes en compétition pour le Google Lunar XPrice, il n’en reste donc plus que cinq à s’affronter pour la grosse récompense. « Chaque équipe a repoussé les limites démontrant qu’il n’était pas nécessaire d’avoir la puissance d’un gouvernement pour envoyer une mission sur la Lune », a déclaré Chanda Gonzales-Mowrer, un directeur du Google Lunar XPrice, à propos des seize équipes de départ. Elles vont donc se partager la récompense d’un million de dollars prévue à ce stade de la compétition. Pour accéder à la phase finale, les équipes devaient avoir signé un contrat de lancement pour leur capsule.

Qui retrouve-t-on en finale ? Il semblerait que l’ONG israélienne SpaceIL soit l’équipe la plus avancée pour le moment : un lancement avec le Falcon 9 de SpaceX est prévu d’ici fin 2017. La start-up américaine Moon Express qui souhaite exploiter les ressources présentes sur la Lune et établir des activités commerciales au-delà de l’orbite terrestre a quant à elle d’ores et déjà signé un contrat avec Rocket Lab pour trois missions lunaires d’ici à 2020. Son atterrisseur MX-1E sera lancé depuis la fusée expérimentale Electron développée par le Rocket Lab et dont les tests de lancement seront effectués début 2017.

Quant aux autres : Synergy Moon, une équipe internationale, prévoit d’envoyer son rover sur la Lune grâce à la fusée Neptune 8 fabriquée par Interorbital System qui n’a pas encore été dans l’espace tout comme celle du Rocket Lab. Les deux dernières équipes, Team Indus et Hakuto, ont quant à elles décidé de partager une capsule pour l’envoi de leurs rovers sur la Lune. L’équipe en provenance de l’Inde (Team Indu) a déjà signé un partenariat avec l’Agence spatiale indienne pour l’envoi de cette capsule.

Rappelons que l’un des principaux objectifs de la compétition est de sensibiliser au « voyage dans l’espace » et de prévoir un retour attendu sur la Lune depuis maintenant de nombreuses années, un tremplin idéal pour les futurs efforts d’exploration spatiale (et minières ?) au cours des prochaines décennies. En tout cas, la course est bel et bien lancée.

N’hésitez pas à visionner ci-dessous les différents prototypes de rovers des cinq finalistes.

SpaceIL

Moon Express

Synergy Moon

Team Indus

Hakuto

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