Google crée des artefacts via l’impression 3D

Open Heritage
Crédits : Open Heritage

Surfant sur la vague de l’impression 3D, Google s’est associé à un fabricant américain d’imprimantes 3D pour reproduire des trésors historiques. Il s’agirait d’une solution intéressante pour sauvegarder le savoir historique, en réduisant drastiquement les manipulations de pièces originales.

Une association pour l’histoire

Imprimer des reproductions de monuments archéologiques et autres trésors, tel est le but de Google Arts and Culture, un service mis en ligne par Google permettant de visiter virtuellement différents musées depuis 2011. Or, ce service s’est associé – dans le cadre du projet Open Heritage – à Stratasys. Il s’agit d’un fabricant américain d’imprimantes 3D et de systèmes de production 3D développés pour le prototypage rapide et proposant des solutions de fabrication numérique.

Cette initiative décrite dans un communiqué du 30 janvier 2019 est motivée par deux objectifs. Le premier est de donner la possibilité aux chercheurs – mais également aux touristes et autres amateurs – d’approcher des pièces dont les authentiques ne pourraient pas être manipulées ni même approchées pour certaines. En second lieu, il est question de soutenir la sauvegarde du patrimoine mondial en préservant les pièces authentiques.

« Nous pouvons maintenant utiliser un moyen permettant de mettre des modèles entre les mains d’un nombre de gens plus important. L’objectif est de faire revivre ce réalisme en permettant aux gens de ressentir et de toucher l’histoire », a déclaré Gina Scala de chez Stratasys.

Un des temples d’Ayutthaya, capitale du Royaume de Siam (actuelle Thaïlande) dès le XIVe siècle
Crédits : Open Heritage

Comment fonctionne le concept ?

Afin de recréer des artefacts, Google Arts and Culture et Stratasys utilisent le prototype d’imprimante multicolore J750 3 D. Avec la récente multitude des matériaux disponibles pour l’impression 3D, imprimer ces artefacts est devenu tout à fait possible. Ainsi, les équipes ont pu fournir des couleurs et une finition fidèle aux originaux ainsi que des propriétés mécaniques intéressantes en termes de résistance.

Il faut également savoir que pour obtenir les modèles d’impression, des scans 3D ont été effectués afin de créer des conceptions CAO des sites historiques et autres objets ou reliques. Or, ces conceptions peuvent être consultées via un fichier et donc imprimées en 3D. En effet, celles-ci ont également servi à élaborer des expériences de visite 3D surprenantes dans le cadre du même projet.

Sources : ZDNetSiècle Digital

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