Gaspard, ce bouton connecté qui envoie une alerte en cas d’agression

Crédits : Gaspard

Conçu par la start-up française Gaspard, ce petit objet du même nom est le « premier bouton d’entraide communautaire ». Connecté, il est capable d’envoyer une alerte à ses proches via la géolocalisation en cas d’urgence ou d’agression.

C’est une sorte de « Panic Button » qu’a mis au point la start-up française Gaspard, avec ce petit bouton connecté destiné à donner l’alerte en cas de danger, d’agression. Discret, il ne mesure qu’1,2 cm² pour un poids de 4,5 grammes, et peut être accroché partout, sur les vêtements ou les accessoires que l’on porte.

Son utilisation est simple, et trois déclinaisons envoient différents types d’alertes à ses proches ou aux membres de la communauté Gaspard :

  • Une pression envoie une alerte à ses proches ou à des membres de la communauté qui se trouvent à proximité.
  • Deux pressions permettent, en plus de l’alerte, d’activer une alarme au volume sonore maximal afin de surprendre et décourager l’agresseur.
  • Trois pressions déclenchent une alarme imperceptible pour l’agresseur, une alarme sonore pouvant mettre la victime en danger. Celle-ci sera alors alertée du bon déclenchement par une légère vibration.
Gaspard
Crédits : Gaspard

Lorsque l’alerte est envoyée aux proches ou aux membres de la communauté, ceux-ci reçoivent un itinéraire géolocalisé pour retrouver la personne en détresse, ainsi que toute indication utile pour venir la secourir rapidement. Si le destinataire ne dispose pas de l’application, il reçoit un texto à intervalle régulier avec la localisation et un lien internet pour suivre en temps réel la position du détenteur du bouton Gaspard et obtenir un itinéraire.

« Le but n’est pas de créer un nouvel outil sécuritaire« ,explique Nicolas Desachy, fondateur et créateur de Gaspard, « mais d’apporter un message positif en créant un réseau social d’entraide, et développer une conscience collective dans un monde individualiste« . La start-up se définit comme une entreprise sociale, à savoir qu’elle se finance uniquement par la vente de ses objets, le bouton Gaspard étant au tarif de 29€. Une majorité des revenus est également reversée à des associations de lutte contre le harcèlement de rue.

Source : operationgaspard