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ChatGPT : le G7 va réguler l’intelligence artificielle à l’échelle mondiale

ChatGPT IA
Crédits : Mojahid Mottakin / Pexels

Le dernier sommet du G7 de 2023 devait notamment concerner une nouvelle réglementation relative à l’intelligence artificielle (ChatGPT, etc.). Toutefois, si cette même réglementation était adoptée, elle devrait tout de même préserver un environnement ouvert et propice au développement de cette technologie.

Une réglementation « fondée sur le risque »

Malgré des atouts évidents, les IA suscitent de nombreuses interrogations et parfois même de réelles craintes. C’est notamment le cas de GPT-4, que l’on considère comme l’un des robots IA les plus puissants au monde. Les craintes sont telles qu’il y a quelques semaines, Elon Musk, des experts en IA et autres leaders de l’industrie ont signé une lettre ouverte appelant à une pause sur le développement des systèmes dépassant le potentiel de GPT-4.

Comme l’expliquait le magazine Challenges dans un article du 30 avril 2023, la dernière conférence du G7 à Hiroshima (Japon) devait justement être notamment l’occasion d’évoquer les IA telles que ChatGPT. Les dirigeants pourraient alors décider de mettre en place une réglementation « fondée sur le risque ».

Or, si les instruments politiques visant le développement d’intelligences artificielles dignes de confiance peuvent varier selon les membres du G7, l’accord en question poserait sans aucun doute les bases des préoccupations relatives à la protection de la vie privée ainsi qu’aux risques pour la sécurité (notamment pour éviter la désinformation).

ChatGPT
Crédits : Galeanu Mihai / iStock

Un défi : ne pas freiner la recherche sur l’intelligence artificielle

Certainement contraignant à plusieurs niveaux, l’accord du G7 (qui n’a pas encore été adopté) a été pensé pour préserver un environnement ouvert et propice au développement. Autrement dit, si des IA telles que ChatGPT sont source de préoccupation, notamment pour le public, les réglementations à prévoir ne devraient pas s’opposer à une poursuite des recherches.

Au Parlement européen, le son de cloche semble assez différent, mais nous restons tout de même dans une vision commune. En effet, les parlementaires ont déjà fixé un accord préliminaire concernant un nouveau projet de loi. Cette nouvelle réglementation prévoit notamment des mesures de protection des droits d’auteur dans le domaine de l’intelligence artificielle « générative ». Dans les faits, ce projet de loi a pour objectif d’obliger à indiquer l’éventuelle participation d’une IA dans l’élaboration d’images ou de musiques.

Enfin, Jean-Noël Barrot, le ministre français délégué à la Transition numérique, s’est exprimé sur le sujet, dans le cadre de la dernière conférence du G7. Il a déclaré que « faire une pause » ne représentait selon lui pas une solution. L’objectif affiché est donc de continuer le développement des IA tout en encadrant efficacement les progrès.