Finalement, Facebook ne va pas connecter le monde entier grâce à un drone

Crédits : Facebook

Le projet Aquila consistait en la fabrication d’un drone destiné à connecter le monde entier à Internet. Néanmoins il y a peu, Facebook a annoncé vouloir renoncer à cette entreprise.

Avec la construction d’un tel drone, Facebook aurait pu s’assurer une place de choix en termes de couverture Internet. Le drone Aquila aurait pu aider à assurer la connexion dans des zones reculées du globe comme cela était prévu, mais un article publié le 27 juin sur le blog officiel du réseau social a mis fin à de tels espoirs.

Facebook avait construit une usine à Bridgewater (Canada) mais celle-ci fermera bientôt ses portes et mettra 16 personnes au chômage. Lancé il y a quatre ans, le projet Aquila était plutôt ambitieux avec le déploiement de nombreux drones dans le ciel. Ces appareils dotés d’une grande autonomie auraient eu la délicate mission de fournir Internet aux 4 milliards de terriens qui n’y ont actuellement pas accès.

Le projet était pourtant très avancé, comme en témoigne le premier vol très médiatisé d’un prototype en 2016. Cependant, l’appareil avait subi d’importants dégâts lors de l’atterrissage. Selon l’article, après cet épisode raté, le projet semblait stagner et l’idée d’un abandon germait depuis le début de l’année 2018.

En revanche, Facebook ne rend pas totalement les armes et continuera de participer et de travailler avec ses partenaires tels qu’Airbus. La société du célèbre réseau social poursuivra le développement de certaines technologies relatives au projet initial, comme le Wifi Express. C’est aussi le cas pour la connectivité HAPS dont une proposition devrait être présentée lors de la prochaine Conférence mondiale des radiocommunications qui se déroulera à Charm el-Cheikh (Égypte) du 28 octobre au 22 novembre 2019.

Facebook a déclaré vouloir garder l’intention de connecter le monde, et les efforts déjà réalisés ont permis de fournir Internet à 100 millions de personnes qui n’y avaient pas accès auparavant.

Sources : Siècle DigitalLes Numériques