Faut-il manger du fromage au lait fermenté pour réduire le risque d’infarctus ?

brie fromage
Crédits : Wikimedia Commons

À la surprise générale, une étude finlandaise a conclut que les produits laitiers fermentés pouvaient avoir un effet positif sur la santé cardiovasculaire. Et si manger ce type de fromage limitait vraiment les risques d’infarctus ?

Difficile à croire !

Un grand-père dira sûrement à ses petits enfants qu’un morceau de Munster, de Brie ou de Camembert ne peut pas faire de mal, bien au contraire. En revanche, déclarer que les fromages au lait fermenté – et autres yaourt et crème fraîche – pouvaient réduire le risque d’infarctus, cela n’avait jamais été dit et encore moins par des scientifiques ! Et pourtant, il s’agit de la conclusion d’une étude menée par une équipe de l’University of Eastern Finland publiée dans le British Journal of Nutrition le 29 octobre 2018.

Des résultats étonnants

Il est généralement admis que le fromage est capable de bloquer les artères d’un individu et d’augmenter le risque de crise cardiaque, car ce type d’aliment contient beaucoup de gras saturé. Et pourtant, les chercheurs finlandais soutiennent que le processus de fermentation pourrait bien contribuer à améliorer la santé cardiaque.

Un suivi a été fait durant une vingtaine d’années sur 1981 hommes dont l’âge se situe entre 42 et 60 ans. Selon les chercheurs, les données ont permis de dire qu’il existe des effets positifs sur le cholestérol, via la consommation de produits au lait fermenté. En tout cas, cette conclusion a été faite avec pour point de comparaison une consommation importante de produits laitiers non fermentés tels que la crème glacée ou encore le beurre.

Les yaourts et autres crèmes fraîches sont également concernés mais attention au taux de matière grasse !
Crédits : Flickr/Frédérique Voisin-Demery

L’étude a indiqué que parmi les volontaires, ceux consommant plus de produits laitiers fermentés – avec moins de 3,5 % de matières grasses – avaient un risque d’infarctus réduit de 27 % par rapport à ceux qui en consommaient moins. En attendant, les chercheurs conseillent d’apprendre à reconnaître le bon cholestérol – High Density Lipoprotein (HDL) – et le mauvais cholestérol – Low Density Lipoprotein (LDL). L’étude se poursuit toujours afin de déterminer avec précision les avantages de la fermentation des produits laitiers.

Sources : Medical Xpress – Medisite

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