Alors que SpaceX travaille sur le développement du Starship sur son site au Texas, la société souhaite également exploiter le complexe de lancement 39A du Kennedy Space Center (KSC) de la NASA en Floride pour de futurs lancements. C’est pour cette raison que la FAA prépare une nouvelle étude d’impact environnemental.
SpaceX veut augmenter la cadence
Le Starship, un véhicule géant de 122 mètres de haut, est conçu pour être entièrement réutilisable et pourrait révolutionner l’exploration spatiale. Le vaisseau a déjà été lancé trois fois depuis le site de la Starbase, au Texas, où se concentre aujourd’hui l’ensemble des opérations. Par ailleurs, nous savons que SpaceX envisage désormais d’utiliser le complexe de lancement 39A du Kennedy Space Center de la NASA, en Floride, de manière à pouvoir multiplier les lancements à l’avenir.
L’information n’est pas nouvelle. En 2019, une évaluation environnementale menée par la NASA, qui visait à examiner les effets possibles de ces lancements sur la qualité de l’air, la faune, la flore, les ressources en eau, le bruit, ou encore les sols, avait déjà conclu que les opérations du Starship au KSC n’auraient pas d’impact significatif sur l’écosystème environnant.
Cependant, les plans de SpaceX ont évolué depuis lors. La société prévoit en effet jusqu’à 44 lancements de Starship par an depuis le LC-39A, avec des installations de lancement supplémentaires permettant de soutenir une conception avancée du vaisseau et de son lanceur Super Heavy. De plus, SpaceX prévoit désormais de faire atterrir ce premier étage sur place, contrairement aux plans antérieurs qui impliquaient des atterrissages dans une zone distincte.
Un nouvel examen
Ces nouveaux projets nécessitent donc un examen plus approfondi. Pour progresser, SpaceX doit notamment préparer une déclaration d’impact environnemental, sous la supervision de la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis. L’agence sollicite également des commentaires des habitants et organisera des réunions publiques sur la Space Coast en juin.
Il est important de noter que même en cas de résultat favorable, SpaceX devra encore obtenir un permis de lancement de la FAA pour commencer les opérations de lancement depuis KSC.
Cette nouvelle étape réglementaire souligne ainsi une fois de plus les défis auxquels les entreprises spatiales sont confrontées alors qu’elles cherchent à étendre leurs activités et à introduire de nouvelles technologies. Malgré ces obstacles, SpaceX reste déterminée à poursuivre son programme ambitieux avec le Starship, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles avancées dans la conquête de l’espace.