Chaque année, des espèces animales disparaissent de la surface de la Terre. Cela signifie que des espèces sont constamment au bord de l’extinction, un fort déclin notamment favorisé par certains phénomènes tels que le braconnage, la réduction de leur habitat naturel et d’autres facteurs en lien avec le réchauffement climatique.
Des facteurs en lien avec les activités humaines
Fondée en 1948, l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) est une organisation intergouvernementale très influente dans la protection des espèces animales. Elle est surtout connue pour attribuer aux espèces un statut de conservation à travers sa célèbre liste rouge. Dans le monde aujourd’hui, il existe entre treize et vingt millions d’espèces animales, dont le tiers menacé se retrouve dans la liste rouge de l’IUCN. Plusieurs statuts existent, le plus grave étant « en danger critique d’extinction », la dernière étape avant une possible disparition de l’espèce de la surface de la Terre.
Du côté des causes du déclin des espèces, nous retrouvons divers facteurs quasiment tous en lien avec les activités humaines. En premier lieu viennent le braconnage, les activités de chasse et la pêche. Ensuite, il est possible de citer le réchauffement climatique et la déforestation massive qui causent diverses dérives telles que la réduction de l’habitat naturel des espèces ainsi que la diminution de leur population ou encore de leur aire de répartition.

Des espèces au bord de l’extinction
Selon la liste rouge de l’IUCN, voici les dix espèces animales les plus menacées en 2024 :
– Le rhinocéros blanc du Nord en Afrique, dont il reste seulement deux femelles.
– Le marsouin Vaquita du golfe de Californie (10 individus).
– Le bovidé Saola d’Asie du sud-est (30 individus).
– Le rhinocéros de Java (70 individus)
– Le léopard de l’Amour d’Extrême-Orient (100 individus environ)
– L’oiseau Fiscal de Sao Tomé (150 individus).
– La tortue imbriquée de Madagascar (quelques centaines d’individus).
– Le marsouin aptère du Yangtsé en Chine (environ 1 000 individus).
– Le gorille des plaines orientales d’Afrique (environ 6 800 individus).
– L’orang-outan de Sumatra (14 600 individus environ).
L’heure est aux tentatives pour sauver ces espèces, notamment avec des mesures anti-braconnage et de préservation de l’environnement. Dans les cas les plus urgents comme celui du rhinocéros blanc du Nord, des chercheurs envisagent une fécondation artificielle.
Enfin, un point sur la France où 14 % des mammifères sont en voie de disparition, tout comme 24 % des reptiles, 23 % des amphibiens et 32 % des oiseaux. Il se pourrait même qu’un tiers de la vie animale, végétale et fongique de notre pays disparaisse dans un futur plus ou moins proche, en comptant les poissons d’eau douce, les insectes ou encore les champignons. Il existe même une liste rouge des espèces menacées en France, dans laquelle nous retrouvons par exemple la Barge à queue noire (Limosa limosa), un oiseau très sensible aux perturbations anthropiques.