La firme japonaise a conçu une série d’armatures motorisées pour accompagner l’Homme dans ses tâches physiques et ainsi réduire les effets du labeur. À l’heure où l’on parle du remplacement des humains par les robots, cette initiative est plutôt bienvenue.
Travailler à l’usine, dans des entrepôts ou dans tout autre endroit où les tâches sont manuelles, répétitives et donc difficiles, est une base de travail pour la robotique, dont il est souvent évoqué la volonté de remplacement de l’Homme par la machine. Cependant, la société nippone Panasonic tente de travailler différemment, dans une logique qui se rapproche plus d’une préservation de l’Homme, en l’assistant dans des tâches qu’il pourrait donc continuer à effectuer, tout en forçant moins. Panasonic a élaboré une gamme d’exosquelettes permettant de rendre le labeur humain moins pénible.
La gamme en question est composée de trois exosquelettes différents dont la mission est d’assister l’Homme sur des tâches spécifiques. Concrètement, l’exosquelette est une armature qui épouse parfaitement les articulations naturelles du corps humain, ainsi la capacité de mouvement n’est pas altérée, mais les capacités physiques sont démultipliées, en terme de force par exemple. Cependant, les exosquelettes couvrent un large champ de possibilités touchant à l’industrie, la médecine, ou encore l’armée…
Le premier exosquelette présenté par Panasonic a été baptisé Assist Suit, destiné aux travaux de manutention. Il s’agit de soulager les ouvriers en allégeant la charge dans le bas du dos de 15kg, ce qui se révèle être très intéressant. Le second, Ninja, incarne une armature plus fine, prise en exemple dans la vidéo où l’on imagine son application lors d’une randonnée où elle assisterait le porteur, à la fois dans le port de charge mais également dans ses mouvements simultanés.
Le dernier exosquelette de Panasonic, Power Loader, est celui qui décuple le plus la force de l’être humain, conçu pour les travaux du bâtiment et de construction. Power Loader est équipé de vingt moteurs capables de porter des charges lourdes, alors qu’il pourrait s’avérer être utile aux équipes de secours œuvrant après un désastre, afin de retrouver des victimes dans des décombres par exemple.
Sources : Numerama – Direct Matin