La paralysie cérébrale ne permet pas d’avoir une motricité efficace et réduit parfois même cette dernière à néant. Aux États-Unis, les National Institutes of Health (NIH) adopte des solutions pour aider les enfants atteints par ce mal en utilisant des exosquelettes.
Les enfants souffrant de paralysie cérébrale ont une faible motricité, ce qui réduit énormément leur autonomie au quotidien, un problème pouvant d’ailleurs empirer au fil du temps : 50 % des personnes atteintes de paralysie cérébrale ne peuvent plus marcher à l’âge adulte. Il faut également savoir que cette paralysie peut causer un « crouch gait », c’est-à-dire une démarche non naturelle caractérisée par une flexion trop prononcée du genou empêchant un déplacement correct.
Selon un communiqué officiel, les National Institutes of Health (NIH) misent sur les exosquelettes afin d’accompagner les enfants atteints de paralysie cérébrale dans le but de soulager le handicap. Cette solution pourrait alors être efficace sur le long terme en apportant aux enfants une assistance d’extension du genou.
L’étude publiée dans la revue Science Translational Medicine le 23 août 2017 précise que l’exosquelette peut aider au niveau des points clés de la marche. Des tests ont été pratiqués sur sept enfants âgés de cinq à dix-neuf ans et atteints de paralysie cérébrale. Les résultats sont encourageants puisque six enfants ont pu marcher assez facilement après six essais avec l’exosquelette. Le dispositif est capable de soutenir efficacement la marche de l’enfant tout en lui laissant le champ libre dans ses décisions de déplacement.
Le but est de déterminer si l’utilisation prolongée de l’exosquelette peut avoir un impact positif sur la marche naturelle à terme et éviter le fameux « crouch gait », afin de permettre aux individus de garder une mobilité correcte n’affectant pas leur autonomie au quotidien.
Voici une courte démonstration publiée par les National Institutes of Health :
Sources : Siècle Digital – Medpage Today