Une étude britannique prévoit la fin de notre civilisation pour 2040

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Notre civilisation pourrait s’effondrer en 2040 en raison de pénuries alimentaires catastrophiques. C’est la conclusion alarmante d’une étude menée par l’Université britannique Anglia Ruskin.

Vous allez surement croire à un énième scénario de film apocalyptique hollywoodien et pourtant, c’est bien une étude scientifique qui tire aujourd’hui la sonnette d’alarme. Ces scientifiques de l’Université Anglia Ruskin (Angleterre) ont estimé qu’il ne reste plus que 25 ans à vivre pour notre civilisation en raison de pénuries alimentaires catastrophiques, si les politiques ne changent pas. En effet, ces modèles se basent sur les comportements actuels de nos sociétés, sans tenir compte d’éventuelles réactions des gouvernements et des populations pour éviter le pire.

Les prévisions se basent sur les comportements actuels de notre société de consommation et les changements climatiques qui pourraient causer à terme une pénurie alimentaire sans précédent. Selon les conclusions des scientifiques anglais, trois catastrophes climatiques d’envergure suffiraient à créer des déséquilibres irrémédiables. Manque de nourriture, hausse des prix, effondrement de la monnaie, notre civilisation n’y survivrait pas. « Le système d’approvisionnement alimentaire mondial va faire face à des pertes catastrophiques, et entraîner une épidémie de famine puis des émeutes », indique dans la revue Insurge Intelligence, Aled Jones, le directeur de recherche de l’Université.

La hausse de la démographie dans le monde est l’autre facteur déterminant de ce déclin. « Le système alimentaire mondial est sous une pression chronique et doit répondre à une demande sans cesse croissante, surtout venant des pays en voie de développement ».

Dans un rapport intitulé « L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde », l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) prévoit une augmentation de plus de 50 % de la production agricole mondiale afin de combler l’écart entre l’offre et la demande alimentaire. Toujours selon cette étude, plus de 5 % de la population des 79 pays en développement serait sous-alimentée.

Source : The Independent

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