L’astigmatisme et l’hypermétropie sont deux troubles de la vision courants qu’il est possible de corriger avec des lunettes. Cependant, il existe de nombreuses personnes qui ne savent pas définir ces troubles ou même les différencier.
Une personne hypermétrope souffre du trouble de la vision nommé hypermétropie et fait alors partie des 10 % de Français ayant un œil géométriquement trop court. Une partie de ces personnes sont parallèlement atteintes par un autre trouble : un manque d’efficacité du système optique. Si les hypermétropes peuvent très bien voir de loin, ce ne sont en revanche pas du tout les mêmes performances de près. Cela occasionne fatigue et maux de tête, surtout lorsque la personne prend de l’âge.
Une personne astigmate souffre d’astigmatisme, un second trouble de la vision ayant quelques similitudes avec l’hypermétropie, mais en étant pourtant très différent. L’astigmatisme est constamment apparenté à un défaut du système optique, plus précisément au niveau de la cornée et/ou du cristallin (vois schéma ci-dessous), prenant alors la forme ovale d’un ballon de rugby. La vision des astigmates, qui représentent 15 % des Français, souffre d’un manque de netteté et de contraste et s’accompagne de fatigue oculaire et de maux de tête.
Évoquons aussi la myopie, un troisième trouble de la vue faisant moins l’objet de confusion ou d’erreurs de définition. Il s’agit de l’inverse de l’hypermétropie. Elle traduit la présence d’un œil géométriquement trop long et/ou trop puissant. Ce trouble touchant 29 % des Français permet de bonnes capacités visuelles de près (en partant du principe qu’il n’y a pas un second trouble présent), mais très peu de loin (les objets éloignés sont flous).
Enfin, il existe également la presbytie, un phénomène habituel de vieillissement de l’œil présent chez tous les individus à partir de 45 ans. Il s’agit d’une baisse significative de la vision qui handicape sérieusement la lecture de petits caractères (ex : carte routière).
Sources : Medisite – Doctissimo
