Les États-Unis autorisent un premier médicament à imprimer en 3D

Crédits : Kazejin / Pixabay

Aux États-Unis, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) vient de donner le feu vert au premier médicament à imprimer en 3D depuis chez soi, le Spritam (Levetiracetam), un médicament qui traite les crises d’épilepsie. 

Ce lundi 3 août, la Food and Drug Administration (FDA) a donc validé la commercialisation à partir du premier trimestre de l’année 2016 du premier médicament entièrement conçu par une imprimante 3D, à imprimer chez soi. Il s’agit du Spritam, un traitement parallèle pour lutter contre l’épilepsie chez les adultes et les enfants, produit par le laboratoire Aprecia Pharmaceuticals, et qui existe déjà sur le marché sous d’autres formes.

« Ces pilules d’un nouveau genre seront constituées de plusieurs couches du médicament vendu en poudre », annonce la compagnie pharmaceutique américaine. Selon elle, cette technologie permet d’obtenir une formulation poreuse dont la dissolution, dans la bouche avec une simple gorgée d’eau, pourrait être plus rapide qu’avec un comprimé traditionnel. Un avantage pour les patients qui souffrent d’épilepsie et qui ont généralement de grandes quantités de médicaments difficiles à avaler.

Autre avantage, le dosage. « L’impression 3D permettra aux médecins de savoir que le médicament qu’ils prescrivent délivrera la dose exacte voulue, car chaque comprimé sera parfaitement uniforme » annonce la firme en précisant que son système d’impression peut produire des doses pouvant aller jusqu’à 1000 milligrammes par comprimé.

Après la croissance de l’impression 3D d’organes du corps humain, c’est donc désormais un premier médicament qu’il sera possible d’imprimer, ce qui intègre encore un peu plus cette technologie prometteuse dans les systèmes de soin. En parallèle, la firme a indiqué dans son communiqué qu’elle envisageait de développer d’autres médicaments en recourant à la technologie 3D au cours des prochaines années.

Source : quartz