Êta aquarides : ne manquez pas la pluie d’étoiles filantes ce week-end

Êta aquarides
Crédits : Hans/Pixabay

Après les Quadrantides de janvier et les Lyrides du mois d’avril, place à la pluie de météores des Êta aquarides, qui culminera ce week-end. À quoi faut-il s’attendre pour cette année ? Nous faisons le point. 

La pluie d’étoiles filantes des Êta aquarides est active entre le 19 avril et le 28 mai de chaque année. Nous la devons aux débris laissés dans le système solaire interne par la comète de Halley, l’une des plus célèbres du monde en raison de sa périodicité relativement courte et de sa visibilité à l’œil nu depuis la Terre. Nommé d’après l’astronome britannique Edmond Halley, qui a calculé sa périodicité en 1705, l’objet complète un tour du Soleil tous les 76 ans environ. La dernière fois qu’elle a été visible depuis la Terre, c’était en 1986. Elle ne sera donc de retour qu’en 2061.

En attendant, nous allons devoir nous contenter de ses débris. L’événement de cette année sera causé par des particules éjectées de la comète en 390 av. J.-C.. Notez que ces météores sont nommés ainsi, car ils semblent provenir de près de l’étoile Eta Aquarii, située dans la constellation du Verseau. Cependant, ils peuvent apparaître n’importe où dans le ciel.

Notez par ailleurs que les étoiles filantes produites par les Êta aquarides sont particulièrement rapides : elles filent parfois à plus de 235 000 km/h. Ces météores sont également connus pour laisser de longues traînées persistantes (de plusieurs secondes à quelques minutes parfois).

pluie étoiles filantes Êta aquarides
Crédits : Jeff Sullivan

La Lune va gêner les observations

Quand on les observe depuis l’hémisphère nord, les Êta aquarides ne produisent généralement que dix à trente météores par heure juste avant l’aube. En général, les observateurs de l’hémisphère sud peuvent quant à eux en voir environ soixante. Pour cette année, cependant, la NASA prédit une « explosion importante » qui pourrait produire le double du nombre habituel d’étoiles filantes chaque heure. Le pic est prévu dans la nuit des 5 et 6 mai. Malheureusement, ce calendrier coïncide avec la nuit de la pleine lune des fleurs de mai. Autrement dit, le ciel ne sera pas sombre. Il faut également que la météo coopère.

Les observateurs du ciel au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie, en Australie et en Nouvelle-Zélande auront néanmoins un peu plus de chance. La nuit du 5 au 6 mai sera en effet marquée dans ces régions par une légère éclipse de Lune qui durera environ quatre heures.

Voici les prochaines « pluies » attendues cette année :

– Les Perséides, du 17 juillet au 26 août, associées à la comète Swift-Tuttle. Le pic aura lieu dans la nuit du 12 au 13 août.

– Les Orionides, actives du 2 octobre au 7 novembre, sont également constituées des débris de la comète de Halley.

– Les Léonides seront visibles du 6 au 30 novembre. Cette pluie est associée à la comète Temple-Tuttle.

– Les Géminides, du 4 au 17 décembre, sont produites par un objet astéroïde nommé « 3200 Phaethon ».

– Et enfin, il y aura les Ursides, du 17 au 26 décembre, associées à la comète 8P / Tuttle.